Frédéric Vasseur a tiré un bilan un peu frustrant de la journée de Ferrari à Bakou, avec une deuxième place pour Charles Leclerc et un abandon pour Carlos Sainz à la suite d’un gros contact avec Sergio Pérez. Le directeur de la Scuderia a d’abord donné des nouvelles de l’Espagnol.
"Tout d’abord il va bien, je l’ai vu et il va bien, c’est le plus important. Il a commencé la ligne droite entre les virages 2 et 3 dans l’aspiration de Charles. Ils cherchaient tous les deux l’aspiration de Charles et ils se sont presque touchés avant. Il semble que Checo avait de la place et que Carlos n’en avait pas contre le mur" a déclaré Vasseur juste après l’arrivée, avant de parler du reste de la course.
"Je pense que le rythme était là, il nous a manqué de la performance dans le tour avant de rentrer et dans le tour après la sortie. On peut revoir la course et se demander si on aurait dû s’arrêter avant, mais ce sont des conneries. On doit juste apprendre de ces erreurs, même s’il est vrai que le manque de longs relais n’a pas aidé."
Mais c’est une deuxième place, c’est un bon résultat pour Charles au championnat. Mais nous avons un peu de frustration car ce n’est pas le dimanche qu’on espérait, et on avait le rythme pour gagner, et on en avait la possibilité ce week-end."
Il détaille les raisons pour lesquelles les pneus de Leclerc se sont effondrés en fin de course : "Nous avons probablement été un peu trop conservateurs au début du deuxième relais, mais rouler dans de l’air sale était difficile pour Charles et cela a endommagé les pneus. Nous allons tout revoir attentivement."
Interrogé par Canal+ sur ce qu’il tire de ce week-end, le Monégasque essaie de rester optimiste : "On doit prendre le positif du week-end, on a été toujours devant, on s’est battus avec les McLaren, avec les Mercedes et avec Max. Il reste sept courses et on doit se concentrer là-dessus."
Il explique que ce n’est pas lors de l’arrêt lui-même que Leclerc a perdu le gros de son avance sur Piastri : "L’arrêt était bon mais on perd une seconde et demie dans le tour de rentrée, et une seconde et demie dans le tour de sortie. On s’est mis en danger et Piastri a pu en profiter."