Frédéric Vasseur a retrouvé le sourire après Montréal, pas tant grâce au résultat brut de Ferrari mais surtout parce que les évolutions apportées à Barcelone confirment leurs bénéfices, notamment du côté du rythme de course.
Alors lorsqu’on lui demande s’il faut commencer à penser à 2024, le directeur de la Scuderia répond que c’est bien le contraire qui est à envisager.
"Je n’abandonnerai jamais le développement de cette voiture car, pour nous, la corriger est le meilleur moyen de comprendre et d’éviter les futures erreurs."
"Bien sûr, lorsque vous développez, vous essayez de développer différents domaines et vous essayez de faire un meilleur travail sur la voiture. Mais je pense que le problème que nous avons n’est pas qu’une question de détails."
"Nous voyons cependant que nous développons la voiture dans la bonne direction, pour essayer d’obtenir de la cohérence dans son comportement, dans sa gestion des pneus et permettre à nos pilotes d’avoir une F1 un peu plus facile à piloter. Pas à pas, nous allons dans la bonne direction."
Selon le Français, le meilleur exemple est la performance en course de Ferrari à Montréal. Red Bull a d’ailleurs souligné que la SF-23 avait été la plus rapide lors du Grand Prix mais elle partait de trop loin pour aller inquiéter le podium.
"Dans le dernier relais, nous avions les mêmes pneus que Fernando Alonso, avec presque le même nombre de tours. C’était plus ou moins à une seconde entre lui et nous sur 30 tours."
"Bien sûr, vous pouvez toujours dire que Max Verstappen n’était pas à fond, mais je ne le pense pas. Par rapport à il y a deux ou trois semaines, nous avons terminé 10 secondes derrière Alonso. C’était presque l’écart que nous avions à la fin du premier tour parce que nous sommes partis dans le peloton."