Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari, a démenti tout problème de légalité avec la Ferrari SF-23.
Plusieurs équipes ont questionné la FIA concernant l’aileron avant de la monoplace mais aussi le S-duct, le conduit d’air à l’avant de la monoplace.
"Eh bien, comme vous le savez peut-être, toutes les équipes sont en contact avec la FIA."
"Et nous avons fait exactement la même chose pour d’autres équipes et il n’y a aucun problème du tout."
Invité de la conférence du jour à Bahreïn, le Français est aussi revenu sur plusieurs sujets.
Si Charles Leclerc et Frédéric Vasseur s’apprécient mutuellement, après avoir travaillé ensemble en formules junior comme chez Sauber, n’allons pas croire, pour autant, que le nouveau patron de Maranello ne tienne pas Carlos Sainz en haute estime.
Le Français a en effet tenté d’embaucher, par deux fois, le pilote espagnol quand il était aux commandes de Renault, puis Sauber (et quand Carlos Sainz roulait pour Toro Rosso).
Deux tentatives, deux échecs ! Voilà qui prouve bien que Frédéric Vasseur estime donc aussi beaucoup Carlos Sainz…
« J’étais assez proche de travailler avec lui quand j’étais [directeur d’écurie] chez Renault, mais je suis parti avant. J’ai essayé de l’attirer chez Sauber, mais il n’a pas voulu ! »
« Nous n’avons pas été loin de travailler ensemble quelques fois dans le passé ; je pense que c’était déjà le cas aussi en séries juniors auparavant. »
« Maintenant, le sentiment est très bon, nous nous connaissons depuis longtemps, et c’est beaucoup plus facile de travailler dans ce genre d’ambiance. Je suis très satisfait de notre line-up chez Ferrari. »
Frédéric Vasseur s’est également confié sur son adaptation au sein de la structure de Maranello : arriver de Sauber à Ferrari, n’est-ce pas faire un très grand pas ? Aura-t-il le temps d’être prêt avant le premier Grand Prix, à Bahreïn ?
« Le délai est très court, six semaines entre le premier jour et [les essais] à Bahreïn, et j’ai beaucoup de choses à digérer - c’est une grande équipe ! Mais le premier sentiment est très positif, la passion et l’enthousiasme sont là. Jusqu’à présent, tout va bien. »
« En fin de compte, il n’y a pas de grande différence entre chaque écurie, car l’ADN d’une équipe de course est toujours le même - la volonté de s’améliorer et de faire un meilleur travail. »
« La motivation est peut-être plus visible parfois, je dirais, comme la passion autour de l’équipe. Mais au final, la motivation et le plan sont les mêmes. Il n’y a pas de grande différence, je pense - quand vous êtes un racer, vous êtes un racer, peu importe si vous êtes en Italie ou ailleurs. »
Essais hivernaux : jusqu’ici, tout va bien...
Une étape préparatoire indispensable de cette année se joue bien sûr, en ce moment même, à Bahreïn pour les essais hivernaux.
Jusqu’ici, tout semble aller bien pour Ferrari qui a enchaîné les kilomètres sans connaître de problème, et c’est ainsi cet aspect fiabilité que retient Frédéric Vasseur.
« C’est encore très tôt, mais le premier sentiment est bon. Le plus important était de faire du kilométrage et nous n’avons pas eu de problème - nous avons pu boucler le plan de roulage. Tout se passe bien jusqu’à présent ! »