Frédéric Vasseur aimerait davantage de précisions sur certains points réglementaires, à l’image de celui sur les arrêts en piste et l’interdiction de se relancer dans les séances, comme c’est arrivé à Carlos Sainz en Chine. Le patron de Ferrari déplore un Règlement Sportif toujours plus complexe.
Sainz était resté immobilisé pendant 78 secondes après un accident lors des qualifs du GP de Chine, avant de repartir avec la validation de la direction de course. Mais Aston Martin a porté réclamation et cela s’est joué devant les commissaires, en faveur de Ferrari.
"Je ne sais pas si c’est clair, mais il est certain que nous devons comprendre ce qui s’est passé, car nous avons demandé si nous pouvions repartir, le directeur de course a dit oui, et c’était la fin de l’histoire" a-t-il répondu. "Nous devons définir exactement la situation."
"Mais ce qui est sûr, c’est que le règlement est de plus en plus compliqué. Lorsque j’ai pris mes fonctions, le règlement sportif comptait 20 pages. Aujourd’hui, il en compte 75. Vous trouverez toujours des failles parce que vous avez des articles croisés."
"Je me souviens qu’il y a quelques années, lorsque Kimi [Räikkönen] a fait un tête-à-queue lors de la sortie de piste à Imola, nous avions deux articles différents sur le même cas : l’un disait noir et l’autre disait blanc."
Vasseur note que les vides juridiques et les failles entraînent des débats qui sont délicats à régler : "C’est délicat, parce qu’en conséquence, les équipes deviennent de plus en plus grandes et ont de plus en plus d’avocats."
"En fin de compte, nous sommes exactement dans la même situation qu’avec le règlement technique - nous essayons tous de trouver une faille et le règlement est maintenant de plus en plus compliqué, mais je pense que sur ce point, une clarification facile est possible."