Frédéric Vasseur reconnaît que le peloton serré était un grand atout de la saison 2021 de Formule 1. Le directeur d’Alfa Romeo F1 note que la hiérarchie était très évolutive en raison des écarts serrés derrière les équipes de pointe, presque jusqu’à la fin de la grille.
"Vous pouviez passer de sixième à 17e d’une semaine à l’autre" se souvient Vasseur. "Je pense que c’était bien pour les médias et c’était aussi le bon point de la saison, que d’avoir cette lutte au sommet, puis une autre de la troisième position jusqu’à la dernière ou presque."
"Tout peut basculer, vous passez en Q3 alors que vous voyez une Ferrari ou une Aston Martin se faire éliminer en Q1. C’était le bon point du championnat, la saison dernière" poursuit-il, jugeant que la saison 2022 pourrait réserver son lot d’étonnement. "Cela signifie qu’en repartant de zéro on pourrait aussi avoir de grosses surprises."
Cependant, le Français reconnait également qu’il n’y aura pas de miracle pour Alfa Romeo, et qu’il est improbable de voir son team devenir une équipe de pointe : "Je ne pense pas que nous allons nous battre avec Mercedes à Bahreïn."