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Vasseur est enthousiaste : ‘Audi va être un game-changer pour nous’

Il évoque les défis de court et moyen terme pour l’équipe

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Frédéric Vasseur est encore le patron d’Alfa Romeo en F1, mais bientôt, il sera le directeur (si du moins il est conservé à ce poste) de l’équipe Sauber-Audi. La marque allemande a confirmé son partenariat d’ampleur avec la structure d’Hinwil.

Valtteri Bottas ne cache pas attendre avec grande impatience (voir notre article) les investissements d’Audi, ce qui permettra d’ailleurs dès l’an prochain à Sauber d’évoluer au niveau du plafond budgétaire.

Frédéric Vasseur va avoir du pain sur la planche, mais aussi de bonnes nouvelles à gérer. A court terme comme à long terme, peut-il récapituler tout ce que changer Audi pour la structure d’Hinwil ? Il y aura plus d’argent, mais encore ?

« Sur le court terme d’abord : cela n’aura pas un grand impact sauf que pour nous, nous savons que nous pouvons passer à l’étape suivante, et ce sera une énorme opportunité en termes de recrutement. Nous serons aussi plus attractifs - également pour les sponsors pour l’avenir. »

« Mais pour le moyen terme, c’est sûr que ça va changer la donne, ça va être un ‘game-changer’, parce que nous aurons ce genre de partenariat. »

L’arrivée des budgets plafonnés n’était-elle pas pourtant censée renforcer l’indépendance des petites équipes, ou du moins leur viabilité ? Pourquoi Sauber, même à l’époque des budgets plafonnés, a-t-elle dû sacrifier son indépendance en s’alliant avec Audi ?

« L’environnement F1 devient de plus en plus difficile. La F1 a fait un grand pas en avant ces 10 dernières années, mais rester une équipe indépendante aujourd’hui est tout à fait impossible de mon point de vue. C’était probablement la meilleure option que nous pouvions avoir et nous sommes plus qu’heureux d’avoir ce type d’accord pour l’avenir. »

« D’abord, parce que nous sommes encore loin du plafond budgétaire. Cela signifie que nous nous battons pour atteindre le plafond budgétaire et même là, nous sommes encore loin du compte. Nous y serons plus tard. Mais nous sommes encore loin du plafond budgétaire. »

« Et nous sommes absolument dépendants des résultats. Si vous voulez avoir une vision à long terme et que vous n’avez que trois ou quatre équipes indépendantes, cela deviendra de plus en plus difficile. »

On dit que Sauber a une des meilleures souffleries du plateau. Mais qu’est-ce qui manque, partout ailleurs, à la structure aujourd’hui dirigée par Frédéric Vasseur, pour être au niveau des meilleurs ? Ou ne serait-ce que de McLaren ou d’Alpine ? Frédéric Vasseur fait sa liste de Noël !

« Vous savez que les performances viennent de partout. Ce n’est jamais un seul sujet. Cela signifie que nous savons que nous sommes beaucoup trop petits en termes d’effectifs. Et nous avons quelque chose comme 500 personnes aujourd’hui, alors que d’autres équipes autour de moi ont peut-être 200 employés de plus. Il est certain que nous devons faire un pas en avant, mais nous avons également trois ans pour le faire et ce sera un défi, mais ce défi est très positif. »

« Vous savez que lorsque vous avez la lumière au bout du tunnel, et que vous savez que vous devez vous améliorer et que vous aurez les ressources pour le faire, c’est un bon défi et ce sera la meilleure motivation pour tout le monde dans l’entreprise. Mais d’un autre côté, je ne veux pas perdre le cap des deux prochaines années parce que la meilleure façon de préparer l’avenir est aussi de performer ; et je veux garder l’équipe motivée et se concentrer sur les années 2023, 2024 et 2025. »

Autre point d’interrogation dans ce partenariat : la place occupée par Audi. Ce sera un fournisseur moteur, c’est entendu. Mais encore ? Ce qui se passe à Neubourg, siège d’Audi Sport, va-t-il dicter ce qui se passe à Hinwil ?

Frédéric Vasseur répond également sur ce point... en ne rassurant pas encore sur l’intégration de l’unité de puissance Audi dans le châssis Sauber.

« Tout d’abord, nous allons diviser complètement les opérations. Ils seront en charge du moteur à Neubourg et l’équipe s’occupera du châssis et de l’opérationnel sur circuit, depuis Hinwil, c’est clair. Ils prendront des parts dans l’entreprise à l’avenir, mais nous n’avons pas divulgué les détails et je ne le ferai pas aujourd’hui. »

« Mais je pense que c’est une bonne façon de faire fonctionner l’équipe... nous avons regardé ce qui fonctionnait dans le passé dans les autres équipes et le plus important pour moi n’est pas seulement la configuration en termes de parts, d’actions, ou de qui gère qui, c’est une question d’état d’esprit. Il faut être capable de construire une équipe en termes de stratégie pour être une seule équipe - et ne pas avoir des équipes qui se battent entre elles. »

Entre 2023 et 2026, Sauber roulera de nouveau sous son nom propre, celui du fondateur, Peter. Par la suite, comment se nommera l’équipe ?

« Il faut dissocier le nom de l’équipe, qui pourrait être le sponsor titre, et le nom de l’entreprise. Le nom de l’entreprise restera Sauber. Le nom du châssis restera Sauber, mais nous pourrions avoir un sponsor titre qui arrive. »

Et d’ici 2026, comment se passera cette étrange période de transition ? Du personnel d’Audi va-t-il d’ores et déjà débarquer à Hinwil selon le directeur Vasseur ?

« Nous n’aurons pas de personnel d’Audi impliqué dans l’équipe et dans le fonctionnement du châssis mais nous savons que nous avons trois ans pour construire quelque chose. Nous savons que nous avons trois ans pour augmenter le budget et être au plafond des coûts, pour travailler avec beaucoup de choses pour améliorer les installations et ainsi de suite et je pense honnêtement que trois ans, ce n’est pas trop. Mais c’est la tendance parfaite. Et c’était aussi le bon moment pour Audi avec le nouveau règlement qui arrive du côté du moteur en 2026, c’était l’ajustement parfait. »

Quels pilotes pour Audi ?

Alors que Valtteri Bottas a déjà déclaré son intérêt pour conduire pour la marque Audi pour 2026, alors que Mick Schumacher (voir notre article) s’est déjà placé comme pilote allemand, Frédéric Vasseur se préoccupe lui aussi de savoir quels seront ses pilotes en 2026 ?

Pour lui c’est clair, il est encore bien trop tôt. Mais l’idéal ne serait-il pas de placer un jeune pilote de l’académie Sauber ?

« Oui, c’est un peu ambitieux de parler des pilotes pour 2026, nous avons l’Académie, nous essayons de développer de jeunes pilotes et ainsi de suite, mais si vous parlez de jeunes enfants qui sont souvent en karting aujourd’hui, ce sera plutôt pour 2030 ou 2032. »

« Pour sûr, nous avons Valtteri à bord, nous avons Zhou à bord, nous avons Théo [Pourchaire] dans les tuyaux. Mais nous aurons le temps d’en discuter et je ne suis pas sûr que vous ayez des pilotes sur la grille avec un contrat après 2026 à part Max Verstappen. »

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