Frédéric Vasseur a tiré le bilan de la première partie de la saison de Ferrari. Le directeur de la Scuderia reconnait que les premiers mois de l’année ont été difficiles, mais il se félicite de terminer sur une bonne note au Grand Prix de Belgique avec le podium de Charles Leclerc.
"Cette première moitié de saison a connu beaucoup de hauts et de bas, mais en Belgique, il était clair que nous avions bien réagi après les dernières courses qui ne s’étaient pas déroulées comme nous le souhaitions" admet le Français.
"L’équipe mérite sa pause, ayant travaillé si dur sur la piste et à Maranello au cours des derniers mois et quand nous reviendrons, je veux voir ce même sentiment de détermination."
"Globalement donc, je pense que nous avons fait un pas en avant et nous devons repartir de là lorsque nous serons de retour sur la piste à Zandvoort, car ce n’est qu’avec cette attitude que nous pourrons viser à battre nos plus proches rivaux."
Interrogé sur les prochaines semaines, il plaisante avant de rappeler que deux des quatre semaines seront consacrées au travail : "Le programme c’est que je vais partir en vacances ! C’est important qu’on puisse faire un break. On a une semaine maintenant et une semaine avant Zandvoort pour faire évoluer la voiture."
Une structure d’équipe en "évolution permanente"
Vasseur reconnait que la structure de Ferrari n’est pas optimisée, mais il rappelle par ailleurs qu’elle ne le sera jamais, puisque plusieurs changements sont déjà prévus : "Nous sommes loin du compte, car lorsque vous faites mon travail, vous ne devez pas imaginer qu’il existe une structure parfaite."
"Il faut toujours s’améliorer et changer les choses. Si vous gardez la même structure deux années de suite, vous êtes mort, car tous les autres s’amélioreront. Cela signifie que je n’ai pas de vision claire qui me permette de dire que je dois faire ceci et cela et que ça va marcher. Ce serait stupide."
"Nous ferons quelques changements dans les semaines, les mois et les années à venir, parce que certains sujets sont un peu plus longs que d’autres. Mais c’est une évolution permanente et une amélioration permanente."
Le directeur de Ferrari a toutefois progressé dans sa compréhension de la voiture, mais aussi des faiblesses opérationnelles de l’équipe, et de ses points forts dans l’exécution et dans sa construction.
"Oui, nous commençons à avoir une bien meilleure idée de la situation, des domaines dans lesquels nous sommes faibles, et de ceux dans lesquels nous sommes en meilleure forme. Mais ça, je vais le garder pour moi. Je suis désolé ! Mais il est certain que, course après course, nous commençons à avoir une bien meilleure idée de la situation."