Frédéric Vasseur se félicite de la deuxième place de Charles Leclerc, ainsi que de la quatrième de Carlos Sainz en Autriche. Ferrari repart du Red Bull Ring avec seulement 20 points de retard sur la deuxième place au championnat constructeurs grâce à ses 36 points inscrits ce week-end.
"C’est un bon week-end, on ne gagne pas mais on est dans la bonne direction. On avait fait un bon pas en avant à Montréal et c’est bien de confirmer ici, sur un circuit différent et dans des conditions différentes" a déclaré Vasseur, qui raconte que le double podium était très ambitieux.
"Je pense que ce n’était pas un objectif facile, c’était à la limite et on a été malchanceux car ils ont mis la VSC quand on passait sur la ligne, et ils l’ont retirée quand on était dans les stands. Cinq secondes trop tard, et cinq secondes trop tôt, mais c’est comme ça et l’on a fait un bon travail."
Il salue la belle résistance de Sainz, mais aussi son acceptation du plan suivi à la lettre en début de course, malgré un rythme plus rapide que Leclerc : "Carlos a aussi fait un très bon travail avec Pérez, il a pu le garder derrière lui pendant cinq tours. Et en début de course, on avait un plan, on avait décidé de s’éloigner des quatrième et cinquième et la stratégie était la bonne."
Ferrari ne visait pas Verstappen mais voulait assurer le podium
Il salue l’exécution d’un plan qui semblait contre-productif en début de course, mais qui a payé par la suite : "C’est le côté positif de notre équipe, on a un plan qu’on avait décidé avant, que si on avait la chance d’être deuxième et troisième après quelques virages, on ferait le premier relais sans s’attaquer, en se protégeant des autres et en tentant de s’échapper, et on y est arrivés."
Et le Français n’a aucun souci avec les protestations de ses pilotes depuis la voiture : "Ce n’est pas un problème, tant que l’on a une bonne discussion après la course ! C’était la bonne décision, dans la voiture, ils n’ont pas une vision d’ensemble. Si on ne l’avait pas fait, ils se seraient plaints après la course."
Ferrari signe son 800e podium en F1 en Autriche, ce qui n’émeut pas Vasseur outre-mesure : "Je ne suis pas un grand fan des statistiques mais c’est une marque iconique. On le voit dans les tribunes, même ici, on est à Max Land ! Il y a quand même une grosse partie des tribunes qui est rouge et les gens sont hyper passionnés de la marque et de la course, et c’est bon pour nous."