Avec un plafond budgétaire et de nouvelles règles aérodynamiques à partir de 2021 puis 2020, les équipes plus petites devraient être capables d’obtenir de grands résultats à l’avenir.
Frédéric Vasseur confirme avoir de l’espoir, mais il précise également qu’il reste encore beaucoup à faire pour Alfa Romeo avant de pouvoir viser beaucoup mieux qu’une lutte dans le haut du peloton.
"Avec une grille de plus en plus proche, si tout se passe bien sur un week-end, vous pouvez déjà obtenir un bon résultat pour une petite équipe. Cependant, nous avons dû travailler sur l’ensemble de notre sport et nous assurer que nous ne dépensons pas tous d’énormes sommes d’argent. Les décisions qui ont été prises à cet égard sont bonnes pour la Formule 1," estime le Français.
Cependant, même avec un budget solide, une équipe comme Alfa Romeo ne pourra pas arriver tout de suite au niveau des top teams. Si les podiums et les victoires sont principalement obtenus par les trois meilleures équipes, ce n’est pas seulement une question d’argent. Vasseur reconnait que c’est également dans les coulisses d’une organisation que tout peut se jouer.
"Ce n’est pas qu’une question d’argent, mais les équipes ne pourront pluss employer entre 1000 et 1200 personnes. Nous en avons 500. Cela n’empêche pas qu’en termes d’organisation, elles ont un grand avantage sur les petites équipes et elles sont également beaucoup plus avancées en termes de technologie et de connaissances dans tous les domaines. Il faudra donc un certain temps avant que le milieu de grille ne se rapproche vraiment."