Ferrari occupe actuellement la quatrième place du championnat constructeurs après une performance inférieure aux attentes cette saison selon ses critères, avec trois podiums à son actif grâce à Charles Leclerc.
Même s’il a pu savourer quelques pole positions, le patron de l’équipe, Frédéric Vasseur, admet que c’est en conditions de course où la Scuderia a vraiment perdu contre ses rivaux, en particulier Red Bull, qui a remporté 12 victoires sur 12 dans la première moitié de l’année.
"Si vous analysez les données, en qualifications, nous avons 0,2% de retard sur Red Bull, parfois 0,4% mais à certaines occasions, nous avons fait mieux qu’eux."
"Le delta en Grand Prix le dimanche est au contraire beaucoup plus important, donc toute la différence se manifeste sur le rythme de course. Comme pour les autres, il suffit de regarder la Mercedes."
"Une explication logique est que notre Ferrari est difficile à piloter : sur un seul tour on peut prendre des risques et rester à la limite, en course ce n’est pas possible et les performances chutent. C’est une question d’aérodynamisme."
"En 2022, nous étions bien, nous avons essayé de faire encore mieux en hiver mais le fait est que nous avons sous-estimé que pousser quelque chose à l’extrême complique parfois la vie du pilote : la voiture quand elle bouge, devient imprévisible, sa charge aéro devient inconstante."
"Nous devons conserver les performances tout au long d’une course, c’est le challenge à relever pour la fin de l’année."