Tous les employés aideront à sortir Ferrari de sa situation actuelle, selon le patron de l’équipe, Frédéric Vasseur.
Après s’être qualifié avant-dernier avec un package d’évolutions à Barcelone récemment, Charles Leclerc a perdu son sang-froid avec l’équipe de Maranello lorsqu’il n’a pas réussi à se qualifier une fois de plus en Q3 au Canada.
Vasseur admet que Ferrari a encore du travail à faire - à la fois avec la voiture et la façon dont l’équipe gère des situations comme le choix des pneus à Montréal.
"Quand je suis arrivé chez Ferrari, la voiture de 2023 était déjà là, dans l’atelier," explique-t-il.
"Donc, je me suis d’abord concentré sur ce qu’il faut améliorer côté piste. J’ai détecté des faiblesses que nous essayons de corriger. C’était le premier objectif. Nous commençons maintenant à travailler sur la voiture."
Certains pensent que Ferrari devrait déjà se tourner à totalement sur l’année prochaine, ce que Vasseur n’est pas prêt à faire.
"Je ne pense pas que nous devrions tout miser sur l’année prochaine. Les F1 de 2024 seront très similaires à celles de cette année, donc c’est essentiel que nous comprenons parfaitement celle-ci pour faire de la prochaine un succès."
"J’ai l’avantage de venir d’une équipe où le podium était un peu l’objectif ultime," ajoute-t-il en référence à Alfa Romeo-Sauber.
"Donc, je sais mettre les choses en perspective. Bien sûr, un podium pour Ferrari ne suffit pas. Quand vous êtes ici ou chez Mercedes ou Red Bull, l’objectif est de gagner. Et clairement, nous n’atteignons pas l’objectif aujourd’hui."
"Mais j’essaie de faire comprendre à tout le monde que c’est le travail de tous nos employés de travailler pour la victoire. La performance vient de tous les employés."