Frédéric Vasseur ne cache pas qu’il est déçu de voir ses pilotes ne pas réussir à s’extraire de la Q1 en ce début de saison. Le directeur d’Alfa Romeo confirme que c’est surtout en qualifications que son équipe a des difficultés, et sait que le gel des châssis l’an prochain ne va pas faciliter la tâche de son team.
"Pas très bien, honnêtement, ce n’était pas l’objectif, on a un gros problème de rythme en qualifications depuis le début de l’année, le bon côté c’est qu’en course on arrive à avoir un bon rythme et remonter pour finir pas loin des points, mais on part de trop loin et ça se démontre encore ce week-end" a-t-il expliqué à Silverstone.
"Il vaut mieux geler quand on est devant que quand on est derrière, mais le gel est pas pour toute la voiture, on peut continuer à développer l’aéro et on aura des évolutions moteur aussi, il faut continuer à aller de l’avant mais c’est très dur de gérer les résultats en qualifications."
Le moteur Ferrari est en retrait cette année depuis l’accord secret entre la Scuderia et la FIA. Si Vasseur ne cache pas les méfaits de cette perte en performance, il refuse que ce soit une excuse pour son équipe et veut que le travail fourni reste tout aussi intense.
"Ce n’est pas simple de répondre à ça, ce qui est certain c’est que le moteur est en retard en qualifs, mais le pire des scénarios pour nous serait de concentrer là-dessus car on a d’autres problèmes. On a aussi des soucis de châssis à régler et il ne faut pas imaginer que tout vient du moteur, car on remprunterait une mauvaise direction et on a un an et demi à tenir. Ferrari travaille dessus mais ce serait une erreur majeure de se cacher derrière."
En attendant, il espère pouvoir voir ses pilotes se battre pour les points à Silverstone : "En EL2 hier on était dixièmes en rythme de qualifications et pareil sur le pneu de course, on n’est pas loin du rythme de l’an dernier qui nous permettait d’aller en qualifs, il faut gagner dixième par dixième mais si on prend ça par le bon bout, ça va aller."