Frédéric Vasseur ne veut pas encore s’inquiéter des résultats de Ferrari, ni des erreurs de Charles Leclerc récemment. Le patron de la Scuderia estime que le week-end du Monégasque à Silverstone a été compliqué par des tests avec une spécification différente le vendredi, et il estime que les erreurs viennent du manque de performance de la monoplace.
"Nous devons d’abord éviter d’essayer de tirer une conclusion générale sur ce qui s’est passé" a déclaré Vasseur. "Nous devons examiner tout cela en profondeur. Je pense que la voiture, lors des deux dernières courses, n’était pas facile à conduire. Elle a beaucoup demandé aux pilotes, surtout pour Charles qui avait un nouveau package le vendredi."
"Il faut qu’il saute dans la voiture. Nous n’avons pas fait d’EL3 sur le mouillé, et il a dû se présenter aux qualifications avec une voiture qu’il n’avait jamais conduite auparavant. Il était en très bonne forme jusqu’au virage 13. Je ne sais pas si nous en avons parlé ensemble, il était plus rapide que [George] Russell jusqu’au virage 13."
"Mais je pense que nous étions vraiment à la limite de la voiture, et que la voiture n’était pas facile à conduire dans ces conditions, que nous faisons peut-être plus d’erreurs que lorsqu’elle est sous contrôle. Et c’est vrai que dès qu’on a une mauvaise dynamique, ou disons ça comme ça, on a le sentiment qu’il faut compenser."
Le Français explique le problème qui se pose quand un pilote et une équipe sont à la limite : "C’est une erreur de la part de l’équipe, des pilotes, de tout le monde, parce qu’on ne peut pas compenser. Fondamentalement, vous devez être à la limite. Cela signifie que si quelque chose va un peu moins bien, vous ne pouvez pas faire plus que ce que vous faisiez avant."