Avec le rôle de directeur de la Scuderia Ferrari, Frédéric Vasseur prend une importance beaucoup plus grande en Formule 1, notamment sur le plan politique.
En plus de son rôle à la Commission F1, il est aussi un des membres représentants les équipes au Conseil Mondial de la FIA. Et il a aussi à sa disposition ce fameux droit de veto, qui permet à Ferrari de s’opposer à tout changement qui ne plairait guère à la marque et, donc, à son équipe.
Comment compte-t-il gérer ces nouveaux pouvoirs ?
"Je suis un représentant de l’équipe et un représentant de la Commission F1 au Conseil mondial. Cela signifie que je ne vote pas au nom de Ferrari. Je suis censé voter en fonction de la décision des équipes. C’est clair comme du cristal pour moi. Je pense que nous n’avons pas à faire la confusion à ce sujet."
"Ensuite, le droit de veto. Je crois savoir que Ferrari ne l’a jamais utilisé dans le passé parce qu’avec le niveau de travail fait à la Commission F1 est très bon selon moi. Même si parfois on n’est pas sur la même page, même si on se bat, nous arrivons à des décisions qui vont au final pour tout le monde."
"Quand nous apportons un projet à voter, je pense donc qu’il est assez finalisé. Honnêtement je ne vois pas où nous pourrions utiliser ce droit de veto à court terme."