La F1 affichera cette année un calendrier à 24 courses, un nombre que beaucoup d’observateurs jugent trop élevé. Mais pour Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari, il n’est pas impossible de gérer cela, à condition de mieux organiser les équipes.
"Nous devons avoir la meilleure approche pour les mécaniciens, car cela fait partie de la performance et de la fiabilité" a déclaré Vasseur. "Il n’est pas étrange qu’il y ait eu plus d’erreurs dans les arrêts aux stands à Abu Dhabi que dans d’autres courses."
"Je pense que tout le monde était épuisé. Cela signifie que nous devons réfléchir à la possibilité d’avoir une rotation des mécaniciens, ou de garder certains mécaniciens pour les courses et d’avoir un autre groupe de mécaniciens à l’usine."
"Ils s’occuperaient des voitures lorsqu’elles sont de retour à l’usine. Je pense qu’il y a de la place pour faire quelque chose, qu’il y a de la place pour mieux gérer les choses."
"Nous devons travailler sur le calendrier"
Le Français rappelle que la F1 n’a pas toujours eu le luxe de choisir ses courses, et d’avoir autant de demandes de la part de circuits. C’est l’occasion, selon lui, de mieux choisir la composition du calendrier.
"Nous devons garder à l’esprit qu’il y a quelques années, nous avions du mal à trouver des pistes et des événements. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de propositions, ce qui nous permet d’organiser 24 événements, mais aussi d’être un peu plus sélectifs dans le choix des événements."
Selon Vasseur, il est important de mieux organiser les déplacements : "Nous devons travailler sur le calendrier, c’est certain. L’année prochaine, la première partie de la saison se déroulera en Extrême-Orient, avec Melbourne, le Japon et la Chine."
"Cela permettra à certains mécaniciens et pilotes de rester de ce côté du monde. Ensuite, nous devrons gérer correctement l’équipe pour lui permettre de se reposer, mais je ne pense pas qu’il faille réduire le nombre d’épreuves."