Frédéric Vasseur reconnait que les discussions entre Ferrari et Adrian Newey ont échoué, le Français, qui dirige la Scuderia n’étant pas en phase avec le célèbre designer de la F1 sur son rôle potentiel.
C’est maintenant un secret de Polichinelle : Aston Martin F1 va révéler cette semaine, normalement demain lors d’une conférence de presse déjà programmée, qu’elle a remporté la lutte contre toutes les équipes qui convoitaient Newey.
Aston Martin F1 et Ferrari étaient de loin les deux équipes favorites et, longtemps, Ferrari a fait la course en tête dans les spéculations et rumeurs. Avant que les choses ne basculent dans les dernières semaines.
Selon Vasseur, qui a confirmé avoir parlé avec Newey, les discussions n’ont pas progressé car il y avait un désaccord sur les responsabilités à donner au Britannique.
"Newey ? Il y a eu des discussions, oui. Mais ses idées étaient probablement différentes de ce que j’avais en tête pour lui."
"Peut-être qu’un jour nous trouverons un terrain d’entente. Mais comme je l’ai dit, ce n’est pas un individu qui change le résultat d’une équipe. Le groupe est toujours plus fort que l’individu."
Newey sera intégré dans une équipe technique de stars chez Aston Martin qui comprendra Dan Fallows et l’ancien directeur technique châssis de Ferrari, Enrico Cardile, qui débutera en 2025.
"J’avais une bonne relation avec lui et, sur le plan personnel, il me manque," admet Vasseur.
Le départ de Cardile a incité Vasseur à mettre en œuvre une restructuration dans la division technique de Ferrari.
La marque italienne a annoncé la semaine dernière que Loïc Serra, qui commencera à travailler le mois prochain après avoir quitté Mercedes, a été nommé directeur technique.
"La force de Loïc est que nous parlons d’un homme expérimenté qui a passé beaucoup de temps au plus haut niveau. Et en plus c’est un homme de la course."
Parallèlement, Jérôme d’Ambrosio quittera également Mercedes, Ferrari l’accueillant comme directeur adjoint de l’équipe et responsable de son programme Driver Academy.
"Il était important pour moi d’avoir quelqu’un qui possède le savoir de Jérôme. Dans le monde de la course, il a été pilote, directeur d’équipe, PDG, il a tout connu. Il connaît le métier."