Le directeur de l’équipe Ferrari, Frédéric Vasseur, est frustré que son pilote Carlos Sainz n’ait pas été autorisé à parler aux commissaires avant que sa pénalité pour le Grand Prix d’Australie ne soit infligée.
Vasseur estime que les commissaires de Melbourne auraient dû entendre Sainz avant de pénaliser son pilote pour sa collision avec Fernando Alonso dimanche. Le Français a souligné que les commissaires avaient annulé une décision qui avait été contre Alonso lors du Grand Prix précédent.
"Carlos a eu une très bonne remontée après son arrêt au stand malchanceux, juste avant le drapeau rouge, et être pénalisé comme ça à la fin, c’est très dur. C’est sûr que vous êtes émotif dans ce genre de situation parce que vous n’êtes pas loin du podium, vous êtes 4e alors que tous les autres ont eu un arrêt au stand gratuitement. Il a fait un méga bon travail."
"Maintenant, je pense que vous pouvez discuter des heures de la sanction, si elle est sévère ou non. Bien sûr que selon votre position, votre équipe et ainsi de suite, l’analyse sera différente."
"Mais je pense que ce qui est dommage pour moi, c’est qu’étant donné que cela n’impactait pas le podium de Fernando, les commissaires sportifs auraient pu écouter les pilotes et jeter un œil aux données. Et je pense que c’est un peu dommage. La semaine d’avant, nous avons changé le règlement deux fois en 10 minutes à propos de l’arrêt au stand d’Alonso et nous pouvions faire la même chose à Melbourne, au moins pour en discuter."
Vasseur a confirmé que Ferrari ne ferait pas appel de la décision, mais s’est demandé pourquoi elle avait été prise si rapidement.
"Je ne suis pas un grand fan des appels. C’est un incident en piste mais avec un incident en piste, vous avez toujours deux voitures dans l’incident et vous avez deux façons de voir l’incident. Ils auraient pu prendre 5 minutes pour écouter Carlos, encore une fois ça ne changeait pas le podium."
"Ils ont mis 30 tours avant de décider si Alonso était dans son emplacement de départ à Djeddah et là ils ont pris à peine cinq secondes pour se décider."