Frédéric Vasseur pense que la F1 doit continuer à prendre des mesures pour préserver l’équilibre financier des équipes. Alfa Romeo appelait notamment à un plafond budgétaire plus bas que les 145 millions finalement validés, mais il estime que d’autres décisions devront suivre après mûre réflexion.
"L’impact de la crise sera énorme pour tout le monde, pour les équipes de pointe comme pour les petites structures en F1" a déclaré Vasseur à Auto Motor und Sport. "Nous devons être sobres. C’est également important pour l’image du sport. C’est pour cela que je pense que les décisions prises étaient les bonnes. Mais d’autres viendront."
"Il y a eu plusieurs discussions. Certaines personnes voulaient garder le plafond budgétaire original de 175 millions. McLaren et nous voulions aller à 100 millions mais c’était un peu optimiste. Chaque équipe a une vision différente. Un compromis a été fait, et nous avons pris un départ. On verra ce que nous réserve l’avenir."
Cyril Abiteboul réfléchissait récemment à l’introduction d’une limite pour les salaires des pilotes et si Vasseur n’est pas opposé à l’idée, il appelle à la prudence sur la forme : "Ce serait une étape logique. Il est difficile de maintenir un plafond salarial pour les équipes, mais pas pour les pilotes. Nous devons trouver le bon équilibre."
Il est en revanche certain qu’inclure le salaire des pilotes au plafond budgétaire aurait de bonnes répercussions : "Cela pourrait être une option. L’avantage serait un plus gros investissement des équipes dans les jeunes pilotes. Ce serait bien pour les catégories junior et pour la pyramide du sport auto. Cela aurait du sens, mais il faut faire les choses une par une et tout doit fonctionner."