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Vergne ne garde pas un bon souvenir de la F1

Ni de la période qui a suivi son départ

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Jean-Eric Vergne est passé par la F1 entre 2012 et 2014, et le Français était soutenu par Red Bull. S’il est évidemment reconnaissant d’avoir été accompagné par la marque jusqu’à la F1, il ne garde toutefois pas un bon souvenir d’une période durant laquelle il se sentait beaucoup trop contrôlé, au point de ne plus réussir à s’épanouir au volant.

"Pendant toutes ces années, on m’a dit ’Mange ceci, dors à tel moment, fait tant d’heures de sport, dis ceci, ne dis pas cela, sois comme ci, sois comme ça, souris, ne ris pas’, c’était comme être un robot" raconte le Français dans une vidéo d’Access All Areas. "Et ensuite, quand vous montez dans la voiture, je ne dirais pas que vous ne prenez plus de plaisir, mais vous n’êtes plus vraiment vous-même."

"Je veux m’amuser dans la vie et j’adore ce que je fais, ce métier de pilote. Alors pourquoi devrais-je me comporter différemment si je n’en ai pas envie ? J’ai besoin de m’amuser."

Mais il admet aussi qu’il est arrivé avec un mauvais état d’esprit, ce qui ne l’a pas aidé non plus à s’imposer : "J’étais jeune, très énergique, j’avais gagné beaucoup de courses et de championnats. Et ma première saison chez Red Bull (Toro Rosso, ndr) a été très difficile."

"J’avais vraiment la grosse tête, je me prenais pour le roi et je pensais que j’allais battre tout le monde. Et les gens me voyaient comme quelqu’un de négatif, jamais content, qui ne souriait jamais. Et c’était vrai. J’ai mis trop de temps à comprendre qu’il fallait sourire."

En effet, après deux saisons aux côtés de Daniel Ricciardo, c’est l’Australien qui a été choisi pour remplacer Mark Webber chez Red Bull, et le Français a fait une saison de plus chez Toro Rosso avant d’être remplacé et de quitter définitivement la F1. Il se rappelle de son éviction et de la situation difficile dans laquelle il s’était retrouvé.

"C’était pendant la trêve estivale, j’étais avec ma famille. C’était comme si j’avais reçu une bombe, tous mes rêves s’effondraient. Quand j’ai quitté la F1, je n’avais plus d’argent. J’ai été stupide, j’ai tout dépensé, et je ne gagnais pas énormément chez Red Bull."

"Les gens pensent que parce qu’on pilote en F1, on est riche... Mais comme je me voyais comme un millionnaire, j’ai tout dépensé. Il m’a fallu deux ans pour retrouver une mentalité normale."

Et il a gardé ce côté méfiant et peu enthousiaste de l’époque Red Bull en arrivant en Formule E, avant de comprendre qu’il lui fallait aborder la discipline autrement. Une tactique qui a payé puisqu’il a été champion lors des saisons 4 et 5.

"Mes deux premières saisons en Formule E, j’étais de très mauvaise humeur, et j’ai attiré de très mauvaises choses. Mais je suis encore jeune, je n’ai pas encore 30 ans, et je veux écrire l’histoire de ce sport. Deux titres, ce n’est pas assez, j’en veux davantage."

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