Le règlement moteur intégré au cahier des charges technique de la F1 en 2014 sera renouvelé au cours de la décennie, très certainement à l’horizon 2025, pour réussir à faire évoluer les technologies tout en faisant baisser les coûts.
Il se dit désormais que les V6 turbo hybrides pourraient être gelés dans les prochaines années, possiblement à l’horizon 2023, pour ne pas pousser au maximum le développement d’une technologie qui sera, au moins en partie, abandonnée en deux ans plus tard.
Certaines pièces pourraient même être gelées plus tôt, dès 2022 avec la nouvelle réglementation châssis. Les spécifications pourront être alors conservées plusieurs années, jusqu’à l’évolution vers des V6 hybrides de seconde génération.
Plus précisément, le MGU-K, le stockage d’énergie et le contrôle de l’électronique pourraient être restreints à une spécification durant la saison 2021, et une autre spécification entre 2022 et 2023. De là, ces pièces seront gelées jusqu’en 2025.
Une chose semble désormais acquise : la fin du MGU-H, la récupération d’énergie au niveau du turbo, une technologie très coûteuse et dont les gains sont moins importants que ceux possibles avec le MGU-K.
La FIA souhaite s’en passer sur les moteurs de 2025 et Jean Todt, le président, pousserait même les motoristes à trouver un accord pour l’éliminer avant la nouvelle génération de moteurs.