Max Verstappen est revenu sur son enfance et sur l’objectif de F1 qu’il a toujours eu, notamment avec le soutien de son père. Le double champion du monde et leader du classement pilotes raconte les sacrifices qu’il a faits, sans que ceux-ci ne semblent en être réellement.
"Je voulais être ici. Je voulais être en Formule 1" a déclaré Verstappen à RaceFans. "Les gens me demandaient toujours ’ça ne te manque pas de sortir avec tes amis ?’ Parce qu’évidemment, on ne peut pas le faire aussi souvent que les autres."
"Mais je répondais que ce n’était pas grave, parce que la plupart de mes amis faisaient de toute façon partie de la communauté des coureurs automobiles. Je savais pour quoi je travaillais et j’étais heureux de renoncer à cet aspect de ma vie parce que j’aimais ce que je faisais. Pour moi, il n’a donc pas été très difficile d’y renoncer."
Le Néerlandais explique aussi pourquoi sa scolarité a été mise en retrait : "Les gens se plaignent toujours des pilotes, qu’ils manquent l’école parce qu’ils essaient de viser la F1 ou une autre course. Mais l’école, on peut toujours la terminer. Ce n’est pas quelque chose qui se présente une fois. L’opportunité d’accéder à la F1 ne se présente qu’une seule fois."
Une sœur pas aussi impliquée que lui
Victoria, la sœur de Max Verstappen, a elle aussi eu la possibilité de courir en karting, avec le soutien de son père. Cependant, elle n’était pas des plus motivées par la compétition, ce qui a rapidement calmé les investissements de Jos dans sa possible carrière.
"Il y a eu quelques cas où mon père a passé deux jours à tout préparer, comme il l’a fait avec moi, pour s’assurer que tout était parfait pour qu’elle conduise. Puis elle conduisait pendant 20 tours, et puis elle disait ’c’est tout pour moi aujourd’hui’. Et là, mon père se mettait en colère."
"Je pense que ma sœur avait probablement autant de talent que moi quand j’étais petit, mais elle n’en voulait pas assez. Elle aimait ça, mais pas assez pour se battre, être en forme, être prête. Ce n’est pas grave, tant que l’on s’en rend compte. De toute façon, mon père se concentrait surtout sur moi.
"Mais si vous vous voulez vraiment vous battre pour cela, même si votre père n’est pas vraiment concentré sur vous, si vous lui faites comprendre ’je veux faire ça aussi’, je suis sûr à 100 % que mon père serait allé jusqu’au bout pour elle aussi. Mais mon père ne l’a pas senti, elle ne le voulait pas assez."
Verstappen fuit les "attitudes paresseuses"
Max, en revanche, a toujours cherché à faire mieux et a réussi à atteindre le plus haut niveau chez Red Bull, où il continue d’appliquer aujourd’hui la même doctrine de recherche de succès : "Il faut toujours en vouloir plus, ne jamais être satisfait et continuer à travailler."
"N’ayez pas une attitude paresseuse du genre ’nous gagnons, pourquoi devrions-nous nous améliorer ?’ Parce que vous devez vous améliorer. Car si vous ne vous améliorez pas, vous restez immobile et vous reculez. Je pense donc que tout tourne autour de cela."
Grâce à cette façon de faire, le Néerlandais a l’impression de toujours plus progresser : "Cela fait maintenant plusieurs années que je fais cela et je pense que l’on apprend beaucoup au cours de ces années sur la manière de gérer un week-end. En ce moment, je suis très détendu."
"Bien sûr, cela aide lorsque vous avez une bonne voiture. Mais je pense qu’il est beaucoup plus facile maintenant d’être dans le paddock, de faire ce que l’on a à faire, de se déconnecter, d’être prêt et d’essayer de faire de son mieux tout au long du week-end."