Contrairement à l’an dernier, où il avait eu la victoire plus facile, Max Verstappen a dû s’employer pour régaler son public et ramener 25 points des rives de la Mer du Nord.
Le pilote Red Bull était sans doute le plus rapide au Grand Prix des Pays-Bas de F1 ce weeek-end, mais il a fallu notamment dépasser Lewis Hamilton en fin de course pour l’emporter !
« Oui, ce n’était pas une course simple, vous savez. C’est donc encore plus gratifiant de gagner la course. »
« Nous n’avons pas vraiment pu appliquer notre stratégie préférée jusqu’à la fin et cela a rendu la course un peu plus difficile pour nous, jusqu’à la dernière voiture de sécurité, parce que nous étions un peu plus compétitifs avec les gommes plus tendres. »
« Mais ensuite, bien sûr, avec cette dernière voiture de sécurité, nous avons pu revenir à notre pneu préféré, les pneus tendres, et nous avons pu retrouver la tête. »
De même que George Russell avec Mercedes, Max Verstappen a-t-il cherché à influencer la stratégie qui lui fut choisie en course ?
« C’était difficile. J’ai donné mon avis sur ce que je voulais avec les pneus. Par exemple, j’ai dit, n’utilisez pas les pneus durs. Mais on devait le faire, à cause de la voiture de sécurité virtuelle. C’était un peu malheureux. Et nous manquions clairement d’un peu de rythme sur ces pneus durs par rapport aux Mercedes sur les médiums. »
« L’écart était encore assez grand pour le gérer jusqu’à la fin. Mais ils auraient certainement été beaucoup plus proches que les 11 secondes et demie qu’il y avait à ce moment-là [sans voiture de sécurité virtuelle]. Ensuite le Safety Car est sorti et il n’y a pas moyen de rester en pneu dur dans ces conditions. Donc on devait rentrer aux stands à la fin, mais je ne l’ai pas demandé. »
« Vous devez aussi faire confiance à votre équipe pour prendre les bonnes décisions et ils l’ont fait. Donc ils m’ont fait rentrer. »
Max Verstappen peut-il raconter son dépassement au finish sur Lewis Hamilton, après la voiture de sécurité ?
« Étonnamment, nous avons eu un très bon redémarrage et ensuite, avec la vitesse de pointe supplémentaire que nous avons par rapport à Mercedes, j’ai pu dépasser au virage 1. »
Verstappen s’inquiète-t-il des Mercedes ?
Comme au Hungaroring, les Mercedes avaient un gros rythme et semblaient capables sinon de battre, du moins d’inquiéter à la régulière Red Bull et Max Verstappen.
Le rythme de course de Lewis Hamilton comme de George Russell a-t-il fait stresser Max Verstappen ?
« J’étais juste surpris qu’ils soient aussi rapides sur les gommes les plus dures. Je dois dire que ces pneus sont très rigides, vous savez, les C1 et C2. Et ils ne semblaient pas vraiment arriver dans la bonne fenêtre de fonctionnement pour nous aussi bien que chez eux. Je pense que c’est ce qui a rendu les choses un peu plus compliquées pour nous. Mais ensuite, une fois que nous avons pu revenir aux tendres, nous avons pu les contrer. »
« Je m’attendais probablement à ce qu’ils, Mercedes, soient un peu plus lents. Et je m’attendais à ce que Ferrari soit un peu plus rapide. »
« Je dois dire que lorsque j’ai changé pour les médiums, bien sûr, je les rattrapais, ce qui est normal parce que j’avais un pneu plus récent, ils faisaient toujours de bons chronos, je dois dire. Quand ils étaient en durs, c’était assez intéressant de voir leur rythme, parce que je n’ai jamais vraiment voulu mettre moi-même les durs. »
« Mais oui, quand j’ai entendu les temps au tour des Mercedes, je me suis dit... "oh là, c’est rapide". Et j’ai essayé de pousser un peu. Mais ils étaient encore quelques dixièmes plus rapides. Donc oui, très surprenant qu’ils aient réussi à faire fonctionner ce pneu ici. Clairement, ils étaient rapides en course. »
Les deux Mercedes ont séparé leurs stratégies durant la dernière période de voiture de sécurité : George Russell est rentré pour des tendres, Lewis Hamilton non... et l’a vite regretté...
Comme Lewis, Max Verstappen a-t-il pensé, avec le recul, que la bonne stratégie était bien de mettre de nouveaux pneus tendres ?
« C’est toujours facile de parler après-coup, mais la décision que George a prise était la bonne à la fin. Parce qu’avec le rythme que nous avions sur les pneus tendres, je les aurais dépassés tous les deux [si les Mercedes ne s’étaient pas arrêtées] car la différence d’adhérence était assez grande - elle s’est avérée l’être. »