Max Verstappen n’a pas écrasé le Grand Prix de Grande-Bretagne mais il l’a tout de même dominé, réussissant à empocher son 6e succès d’affilée, le 11e pour Red Bull (record de McLaren en 1988 égalé).
« Ce n’était pas particulièrement évident » résumait Max Verstappen après la course.
Et en effet, Lando Norris le dépassait dès le premier virage, à la plus grande joie du public de Silverstone.
« J’ai pris un mauvais départ, avec beaucoup de patinage. J’ai donc dû revenir jusqu’à Lando, j’ai pris quelques tours, pour ce faire, puis j’ai aussi pris quelques tours pour refroidir les pneus, parce que Lando m’a encore attaqué avec le DRS. »
« Mais une fois que tout s’est mis en place, nous avons pu, tour après tour, creuser l’écart jusqu’à, je crois, neuf secondes avant que la voiture de sécurité ne sorte. C’est donc très positif. »
« Tout fonctionnait plutôt bien, mais c’était quand même assez surprenant de voir que la McLaren était aussi rapide, ou que Lando était aussi rapide, sur l’ensemble du relais. »
Max Verstappen a aussi eu quelques frayeurs en fin de course, lors du redémarrage, et ce même s’il était en tendres.
« Je pensais que c’était le bon choix. »
« Mais quand j’ai redémarré, cela n’a pris que deux ou trois tours et je me suis rendu compte qu’il était assez difficile de les garder sous contrôle avec les températures. L’écart, bien sûr, est resté assez similaire, mais ce n’était pas particulièrement agréable à conduire. Nous allons donc nous pencher sur la question, peut-être aurions-nous dû prendre les durs, au moins nous aurions pu pousser un peu plus fort sur l’ensemble du relais. »
Max Verstappen s’est aussi plaint de tendres peu efficaces, et avait le vent en horreur... Avait-il de sérieux problèmes ?
« Non, ils n’étaient pas sérieux, mais j’aime bien rapporter ces choses à l’équipe. Le vent était très, très mauvais. À un moment donné, il était vraiment imprévisible. C’est ce que j’ai signalé. »
Le Néerlandais s’est aussi occupé de stratégie : en voyant sur les écrans géants Charles Leclerc rentrer aux stands, il a demandé à Red Bull si la stratégie était la bonne.
« Oui, je voulais juste faire le point avec l’équipe. S’assurer qu’ils ne se soient pas endormis ! »
Red Bull attend des évolutions en Hongrie
McLaren, Aston Martin F1, Ferrari, Mercedes... les noms des challengers de Max Verstappen changent de course en course. Que se passera-t-il alors pour les prochains Grands Prix ? Qui le Néerlandais craint-il le plus ?
« C’est très déroutant pour moi parce que chaque week-end de course, c’est quelqu’un d’autre. C’est si proche que si vous mettez votre voiture dans une fenêtre un peu plus favorable, cela fonctionne sur un circuit en particulier. En ce qui me concerne, je ne sais pas ce qui va se passer en Hongrie pour être honnête, qui sera le plus rapide ou le deuxième plus rapide. »
« Le facteur stable jusqu’à présent est que chaque week-end, il semble que nous soyons en tête, ce qui est bien sûr le plus important de notre point de vue. Mais encore une fois, la Hongrie est un circuit complètement différent, nous allons y apporter quelques évolutions à la voiture et j’espère qu’elles fonctionneront bien. »
« J’ai été positivement surpris par le rythme de la McLaren dans la course, elle était très rapide par rapport aux voitures qui la suivaient. Mais à la fin, vous devez vous concentrer sur vous-même tout au long du week-end et vous découvrirez de toute façon ce qui se passe derrière vous, n’est-ce pas ? Mais oui, je suis positivement surpris. Voyons ce que la prochaine course nous réserve à nouveau. »
Max Verstappen attend donc des évolutions pour Red Bull en Hongrie : quels points faut-il améliorer sur cette pourtant si efficace Red Bull ? A peu près tout selon lui !
« La traînée, la basse vitesse, la vitesse moyenne, la haute vitesse, l’effet du DRS, l’usure des pneus... Tous ces domaines. C’est ce sur quoi nous travaillons ! Les performances du freinage aussi ! Oui, je ne plaisante pas. »