Max Verstappen a commis sa première grosse erreur depuis plus d’un an, en allant écraser sa Red Bull dans le dernier virage du circuit autrichien lors des deuxièmes essais libres du jour.
Le Néerlandais explique que le vent était piégeux et lui a fait perdre l’arrière de sa voiture à plusieurs reprises, jusqu’à cet incident fatal pour sa journée.
"Je me plaignais déjà à tous mes tours du vent qui était piégeux" explique Verstappen. "A certains endroits, je perdais l’arrière."
Une cause qui a été la même que celle qui l’a envoyé dans le mur : "Je suis rentré dans ce virage et l’on peut voir dans les données qu l’arrière à pivoté, donc ça n’a pas aidé."
Verstappen n’a pas été le seul à être piégé dans cette séance, puisque Valtteri Bottas a aussi écrasé sa Mercedes dans les pneus : "Cette année, les voitures sont plus sensibles au vent. Je pense qu’on l’a vu aussi avec Valtteri qui a perdu le contrôle.
"Les accidents peuvent arriver, malheureusement. Peut-être que c’est une bonne chose car ils vont désosser la voiture et mettre de nouvelles pièces."
Pierre Gasly a bouclé la séance au deuxième rang, mais Verstappen ne sait pas si la voiture peut jouer les deux premières lignes de la grille : "Je ne sais pas encore. Nous avons beaucoup de travail car les choses peuvent toujours être meilleures au niveau de l’équilibre."
Après la première séance, ce sont les patrons d’équipe qui se sont plaints des vibreurs, qui ont cassé quelques ailerons avant. Christian Horner, directeur de Red Bull, chiffrait les dégâts avant l’accident de Verstappen, qui coûtera nettement plus cher.
"C’est un peu un défi. Nous avons utilisé trois ailerons jusqu’ici, il y a environ 300 000 euros de dommages" disait-il avant la deuxième séance. "Mais nous ne sommes pas tous seuls. Je suis sûr qu’il y aura un débat sur ces triangles jaunes."
"Les pilotes savent que les vibreurs sont là. Je pense que c’est juste leur angle qui doit être revu. Il y a eu des discussions à ce sujet ces dernières années. Il faut quelque chose de plus repoussant car ces vibreurs appellent les pilotes à les utiliser."
Toto Wolff, directeur de Mercedes, explique les dégâts subis par l’aileron de Lewis Hamilton : "Nous avons abîmé deux volets. Je crois que Racing Point a cassé un aileron, donc il faut faire quelque chose au sujet de ces vibreurs saucisses."