Peu à peu, les années passant, Max Verstappen s’est enfin rapproché de son objectif ultime en Formule 1 : décrocher un premier titre mondial.
C’est ce qu’il confiait dès ses débuts en F1 avec Toro Rosso en 2015 : "je veux être champion du monde un jour, rien de moins. Tout autre résultat sera un échec pour moi."
Six ans après, le voilà enfin en mesure d’atteindre cet objectif. Le Néerlandais a déjà nié ressentir une pression particulière quant à l’approche de ce moment mais est-ce vraiment le cas ?
"Oui, en termes de pression, je vous dis la vérité. J’ai toujours été sous pression pour bien faire durant toute ma carrière. Avec mon père, en karting, puis en monoplace et en F1. Vous savez Red Bull n’investit pas sur des pilotes s’il n’y a pas de retour derrière."
"Je sais que je suis en lutte pour le titre, tout le monde me le rappelle. Mais cela ne change pas la pression. Mon approche ? Peut-être un peu mais seulement depuis quelques courses. Lors des saisons passées, je pouvais prendre un peu plus de risques, maintenant il s’agit juste de maximiser tous les points, tout le temps."
"Cette année, nous sommes beaucoup plus compétitifs, mais il a toujours été difficile de vraiment juger combien de temps nous allions pouvoir grignoter de temps sur Mercedes pendant l’hiver. Si c’est la victoire tant mieux, si c’est la 2e place au mieux, alors il faut finir 2e. Je suis juste positivement surpris."
Des moments de tension ont pourtant existé cette année, à Silverstone et à Monza. Avoir un rival aussi coriace que Lewis Hamilton n’est pas facile mais Verstappen prend les choses de manière naturelle.
"Je fais ce que que j’ai toujours appris sur une piste. Que vous soyez, 1er, 5e ou avant dernier, les codes de conduite sont les mêmes, pour vous ou, normalement, pour les autres aussi."
"A Monza... disons que nous voulions tous les deux la même position en piste mais il faut être deux pour travailler ensemble pour passer un virage. Je pense toujours que Lewis n’a pas laissé la place qu’il aurait dû me laisser. Je suis là pour courir, de manière dure mais juste. C’était très malchanceux en Italie mais nous sommes deux professionnels."
"Comme je l’ai déjà dit, nous n’irons certainement jamais diner ensemble mais nous savons tous les deux avancer et passer à autre chose."