Max Verstappen aurait surement dû jouer profil bas après les qualifications du Grand Prix du Mexique, où il a expliqué n’avoir pas ralenti malgré l’accident de Valtteri Bottas. Les critiques s’élèvent de toutes parts contre lui.
"Qu’il le dise, c’est une chose, mais je pense que c’est surtout la manière dont il l’a dit" explique Jan Lammers, ancien pilote et directeur du GP des Pays-Bas. "Max a semblé dire ’ça m’a plu’. Je crois que c’est ce ton qui n’a pas plu. Il a cherché les problèmes."
Jacques Villeneuve a jugé, quant à lui, que "le comportement de Verstappen était indigne d’un pilote de Formule 1. Il a fait un mauvais week-end et était très arrogant pour les caméras. Je ne peux pas comprendre comment les gens ont pu en faire le pilote du jour."
Vitaly Petrov a jugé que Verstappen était retombé dans ses travers : "Encore et encore, il montre qu’il ne peut pas contenir ses émotions."
C’est aussi l’un de ses compatriotes, Robert Doornbos, qui s’est montré virulent avec le pilote Red Bull : "A Spa, au Japon et maintenant au Mexique, il est dans des accrochages. C’est pour cela qu’il lui manque plein de points. Vous pouvez avoir des incidents, mais c’est inacceptable que ça arrive autant que ça lui arrive actuellement."
La presse internationale n’a pas non plus été tendre avec le Néerlandais, à commencer par le journal L’équipe : "Si les gens pensaient que Verstappen était devenu plus sage, il a démontré au Mexique que ce n’est pas le cas."
La publication allemande Kicker a également rappelé le potentiel qu’il avait ce week-end : "Au lieu de signer une troisième victoire consécutive à Mexico, il est sixième et le débat au sujet de son style de pilotage brutal est rouvert."
En Italie, la Gazzetta dello Sport rappelle que Verstappen "est souvent à la frontière entre courage et imprudence. Cela lui crée beaucoup de fans, mais il a aussi des critiques qui le trouvent immature et arrogant."