Max Verstappen a ignoré les ordres de son équipe lors du Grand Prix de F1 du Brésil en représailles à un "accident délibéré" qui se serait passé plus tôt cette saison.
Le clan néerlandais entourant le double champion du monde s’est épanché dans les médias locaux après la course et il faudrait - prendre les pincettes d’usage - remonter à Monaco pour trouver la raison de cette volonté de ne pas aider Sergio Perez aujourd’hui à Interlagos.
Quelle est donc cette théorie ? Perez s’est en effet crashé lors des qualifications, provoquant un drapeau rouge, ce qui a coûté à Verstappen une chance de décrocher la pole position. Perez a ensuite remporté la course.
Et selon ces médias Perez a avoué plus tard au directeur de l’équipe, Christian Horner, et au consultant Helmut Marko qu’il s’était crashé exprès pour provoquer un drapeau rouge. Pourquoi des pincettes ? Parce que Perez était 3e derrière les Ferrari au moment de l’incident.
A nouveau interrogé par les médias, Max Verstappen a montré un signe de malaise et admis qu’il "n’avait pas oublié".
Verstappen a dit "oui" lorsqu’on lui a demandé si un incident particulier l’avait amené à désobéir, sans clarifier s’il s’agissait bien de Monaco.
"Je vais vous avouer que nous nous sommes tous assis ensemble avant de venir ici pour parler de ce que nous devons faire pour la 2e place."
"Nous avons tout mis sur la table. Bien sûr, je comprends du côté de Checo qu’il est déçu mais j’ai aussi donné mes raisons pour lesquelles je ne l’ai pas fait, à propos de ce quelque chose qui s’est passé."
"C’est pourquoi nous en avons parlé et que j’ai dit à la radio que j’avais mes raisons. Nous allons à Abu Dhabi, Checo et Charles (Leclerc) sont à égalité de points et s’il a besoin d’aide là-bas pour finir devant Charles, je l’aiderai."
Mais s’agit-il de Monaco ? Verstappen a répondu : "Il n’est pas nécessaire d’en parler dans les médias. Mais il est important en tant qu’équipe d’en parler entre nous et nous avons parlé de l’incident. Point final."