Max a-t-il remporté ce dimanche une victoire facile en France ? Il semble bien... Après l’abandon de Charles Leclerc, Max Verstappen a paru gérer la course, sans creuser un écart abyssal sur les Mercedes mais en maintenant tout de même un matelas augmentant légèrement, jusqu’à atteindre les 10 secondes.
Le Néerlandais confirme être entré en mode gestion, notamment dans la fournaise du Castellet.
« Une fois que Charles était hors-course, alors j’ai su qu’il fallait gérer les pneus jusqu’au bout parce que la stratégie à deux arrêts aux stands était plus lente, à cause de la longueur de la ligne des stands malheureusement, ce qui est un peu dommage parce que sinon ça ouvre un peu plus d’opportunités en termes de course. »
« Mais j’ai juste augmenté progressivement l’écart et je savais que la voiture était bonne, nous avions un bon rythme, donc tout était une question de gestion des pneus à la fin. »
Verstappen a été comme soulagé de l’abandon de Leclerc, car il a été frappé par le rythme des Ferrari... quand elles peuvent finir la course bien sûr !
« Ferrari a toujours une voiture très rapide. »
« Je pensais qu’il serait plus rapide. Je pensais qu’il serait très difficile de suivre [Leclerc], mais immédiatement, j’ai pu voir que notre équilibre n’était pas mauvais. Il semblait que nous étions très compétitifs et c’est bien sûr ce que nous aimons voir. »
« Ils [Ferrari] ont probablement appris beaucoup de choses, mais je pense aussi qu’ils ont apporté des évolutions... et parfois cela aide à la dégradation des pneus. Même si les Ferrari glissaient encore un peu, ils étaient encore très rapides devant nous. Cela montre simplement qu’ils ont une voiture très rapide. »
La Scuderia avait une monoplace véloce, certes, mais Max Verstappen n’aurait-il pas pu l’emporter avec une stratégie légèrement décalée par rapport à Charles Leclerc… ? On ne le saura jamais !
« Nous ne saurons jamais si la Ferrari était plus rapide parce que nous ne pouvons pas échanger les voitures, mais cela semblait bon de notre côté. J’étais très heureux parce que je voulais voir immédiatement si nous pouvions suivre Charles ou non, par rapport à l’Autriche où c’était l’inverse, où vous savez, j’étais en tête, mais je pouvais à peine tenir. Mais cette fois, nous étions beaucoup plus compétitifs. Bien sûr, notre vitesse de pointe a été très bénéfique, mais dans les virages à haute vitesse, nous avons dû être un peu plus prudents. Et oui, je suis resté dans son DRS [à Charles Leclerc] pendant un certain temps, mais ici, même seul sur la piste, les pneus deviennent déjà très chauds. »
« Donc je pense qu’en faisant ça, vers l’arrêt au stand, mes pneus étaient un peu trop chauds. C’est pourquoi je pense qu’il s’est éloigné un peu et a gagné du terrain. Mais ce n’était pas quelque chose de radical. Donc j’avais encore bon espoir que nous aurions eu une bonne bagarre sur l’autre gomme aussi. »
« Vous pouvez toujours faire des erreurs dans les courses à venir, mais je pense que nous avons beaucoup appris de ce week-end. On était ce week-end beaucoup plus compétitif en course, mais nous avions la pole en Autriche et ici nous ne l’avions pas. Nous avons encore une bonne marge de progression avec la voiture. Il faut juste continuer à travailler, continuer à essayer de comprendre nos petites faiblesses. »