Max Verstappen profitait de gommes un peu mieux conservées que celles de ses rivaux pour rattraper Sebastian Vettel et les pilotes Mercedes en fin de course, lorsque la voiture de sécurité virtuelle a été déployée. Cela a ruiné sa fin de course, puisqu’il n’a pas réussi à remettre ses pneus en température.
"Je rattrapais sept ou huit secondes sur ce relais, donc tout allait bien, mais quand nous avons eu la Virtual Safety Car, j’ai perdu beaucoup de température" avoue-t-il au sujet de ses pneus. "Il semble que notre voiture soit un peu plus sensible à cela, ou que nous ne maîtrisions pas les pneus."
"Je ne sais pas, sans quoi j’aurais réglé le problème.C’était beaucoup plus dur après cela, je glissais énormément et ici, si vous n’avez pas d’adhérence, vous ne pouvez pas prendre le risque dans les virages, donc vous perdez beaucoup de temps."
Cependant, il ne s’attend pas à voir en cela un problème récurrent de la Red Bull, mais plutôt un souci spécifique à Bakou : "C’est une piste déjà très glissante, et il semble que nous ne la maîtrisions pas."
Il a été le dernier des hommes de tête, et des pilotes en pneus tendres, à repasser par la case stands, ce qui s’est avéré être une erreur : "Peut-être était-ce trop tard. Mais d’un autre côté, je les rattrapais vraiment à la fin. Cela semblait bien parti pour nous s’il n’y avait pas de VSC, mais on ne peut jamais en être sûrs."
L’équipe lui a demandé d’être prudent, peu après l’abandon de Pierre Gasly, et il pense que cette consigne avait à voir avec son coéquipier : "Je pense que Pierre a subi une rupture d’arbre de transmission, c’est pour cela qu’ils m’ont dit de rester loin des vibreurs, pour minimiser l’angle."
"Je suis donc resté loin des vibreurs, mais cela me coûtait beaucoup de temps. Quoi qu’il en soit, je n’avais plus beaucoup d’adhérence. Je savais que j’allais terminer quatrième."
Il n’est désormais pas certain de la tournure que prendra la saison pour Red Bull à partir de maintenant, avec une grosse évolution arrivant en Espagne : "Cela dépend des évolutions que chacun apporte, ce qui déterminera notre compétitivité à Barcelone."