Max Verstappen a remporté sa 53e victoire en carrière, la 18e de sa carrière, et la première course de F1 disputée sur le Strip de Las Vegas. Le pilote Red Bull s’est distingué par une attaque trop optimiste sur Charles Leclerc au premier virage, mais il a dû composer avec une Ferrari très rapide derrière lui dans le premier relais, puis avec un accrochage et un aileron abîmé.
"C’était difficile, j’ai tenté d’y aller au départ, on a freiné tard et je n’avais pas de grip donc je suis allé au large. Les commissaires m’ont donné une pénalité pour ça et ça m’a placé sur la défensive. J’ai dû passer quelques voitures, il y a eu la Safety Car, beaucoup de choses se sont passées" a déclaré Verstappen.
"Mais j’ai dû attaquer et dépasser des voitures. Le DRS était très puissant donc quand vous dépassiez une voiture pour prendre la tête, si la voiture derrière parvenait à rester dans la zone DRS, elle avait l’opportunité de repasser. Mais c’était amusant."
Red Bull a choisi de ne pas changer l’aileron cassé de Verstappen, qui salue cette décision : "Je pense que nous étions heureux de ne pas y toucher, c’était cassé mais la structure allait bien. Ce n’est jamais idéal d’avoir cela, mais par chance on a pu gagner la course."
Le Néerlandais, très critique sur le GP de Las Vegas depuis le début du week-end, salue le spectacle qui a été offert en piste : "C’était amusant, avec le DRS ça a bien aidé pour qu’on ait de belles batailles, ainsi que la faible dégradation, qui a permis d’attaquer. C’était bien amusant."
Enfin, il a aussi un mot pour les fans américains qui sont venus voir la Formule 1 dans la capitale du jeu : "C’est un beau public, j’espère que tout le monde a apprécié, c’était notre cas. On a hâte de revenir l’année prochaine et de refaire la même chose."
Pérez devient enfin vice-champion du monde de F1
Pour la deuxième fois en deux courses, Pérez échoue à quelques centièmes de seconde d’une meilleure position, en terminant à moins de deux dixièmes de Leclerc. Mais grâce à sa troisième place, il s’assure définitivement le titre honorifique de vice-champion du monde pour la première fois dans sa carrière, malgré un accrochage au départ qui l’a obligé à une grosse remontée.
"C’était très difficile avec beaucoup de dégâts au départ, donc on est revenus à l’arrière du classement. Progressivement, on a remonté le peloton un par un, on avait un très bon rythme dans le premier relais et on s’est remis en jeu avec la voiture de sécurité" raconte Pérez.
"J’ai dépassé Charles mais je n’ai pas réussi à me détacher. J’avais un peu trop d’appui sur ma voiture et ma vitesse de pointe était trop faible. Je n’ai pas réussi à me détacher, Max est arrivé et et m’a dépassé. Charles est allé tout droit, c’était difficile avec les bourrasques, on a bloqué les roues mais on est restés en piste. Je ne m’attendais pas à ce que Charles m’attaque, il était à sept dixièmes et il m’a passé au freinage."
Pérez a apprécié les opportunités de dépassement offertes par les longues lignes droites et compare en cela Las Vegas au GP d’Azerbaïdjan : "C’était bien pour la compétition, ce n’était pas facile de creuser les écarts. C’est un peu comme Bakou, la voiture de tête est plus en difficulté."