Même s’il finit bon dernier à Abu Dhabi et Las Vegas, Max Verstappen aura remporté au moins 77,2 % des courses de la saison. Le record d’Ascari de 1952, qui était de 75 % de victoires, est donc déjà battu.
Verstappen devient donc officiellement le pilote le plus dominant de l’histoire de la F1.
Cette comparaison en pourcentage devient nécessaire puisque les saisons étaient bien moins longues dans les années 50 que maintenant (8 courses en 1952 contre 22 cette année).
Ce genre de statistiques ahurissantes, est-ce encore ce qui motive Max Verstappen en cette fin d’année ?
« Il ne s’agit pas de cela. Je veux dire, ce n’est pas quelque chose que je me suis dit quand j’ai rejoint la Formule 1, je dois avoir 75% de victoires sur une saison, vous savez. Ce genre de choses arrive quand tout fonctionne vraiment bien. Je me sens bien dans la voiture, la voiture est très compétitive, et l’équipe ne fait presque pas d’erreurs non plus. C’est alors que l’on peut réaliser une saison comme celle que nous vivons actuellement. Pour moi, il s’agit de profiter du moment présent et d’essayer de maximiser chaque opportunité. »
« Mais cela ne me dérange pas de me battre contre les autres pilotes, bien sûr, mais j’ai aussi passé de nombreuses années en F1 où vous gagnez deux courses par an - et le reste vous conduisez pour être 5e. Donc je profite juste du moment et je l’accepte, et j’apprécie aussi de piloter devant avec un peu d’avance. »