Depuis le début de saison, Ferrari est généralement plus performante en qualifications qu’en course tandis que sa rivale, Red Bull, a tendance à être un peu plus en retrait dans la lutte pour la pole position mais souvent plus véloce le dimanche.
Mais le Grand Prix du Canada aura donné un autre scénario : c’est Max Verstappen qui obtenait la pole position avec de la marge, avant d’être mis sous pression par Carlos Sainz qui avait visiblement plus de rythme au volant de sa F1-75 en fin de course.
Et le champion du monde en titre, interrogé après sa victoire, ne sait pas pourquoi la Ferrari était plus rapide que sa Red Bull ce dimanche.
"Je ne pense pas qu’ils ont été plus rapides le samedi et plus lents le dimanche. A Barcelone, ils étaient rapides aussi le dimanche. Et à d’autres courses également. Donc ça va et ça vient en quelque sorte. Et nous devons comprendre pourquoi."
"Il a plu samedi, peut-être que ça a rendu la piste un peu plus verte et que ça ne nous a pas aidés. Mais nous devons comprendre les choses de façon globale. Peut-être que ça dépend des caractéristiques du circuit, des vibreurs ou de quoi que ce soit, mais il est pour le moment difficile d’expliquer pourquoi ils ont été plus rapides que nous en course."
Carlos Sainz, deuxième à Montréal, rejoint Verstappen : il est difficile d’avoir une lecture claire entre les différences de performance entre Red Bull et Ferrari.
"Je suis d’accord avec Max. Il y a un peu une tendance. Mais lors des dernières courses, il était difficile de comparer le rythme en course. Max avait l’air très rapide sur les longs relais dès le vendredi. J’avais la sensation que nous étions un dixième derrière, mais ça a changé en course et nous étions les plus rapides, ce qui est une bonne nouvelle pour nous."
"En plus, cela nous donne de bonnes données. Et d’un point de vue personnel, c’est un bon sentiment d’avoir été en mesure d’attaquer à la limite, sans commettre la moindre erreur, et d’avoir poussé la voiture dans ses retranchements."