Max Verstappen s’est imposé lors du Sprint F1 du Grand Prix d’Autriche. Malmené par Sergio Pérez au départ, non sans avoir tassé son équipier, le pilote Red Bull a repris la tête pour s’envoler vers la victoire, terminant avec plus de 20 secondes d’avance une course de 24 tours.
Le Néerlandais n’était pas content après l’arrivée, expliquant que ce qui s’était passé entre lui et Pérez ne devait pas arriver. Les deux hommes ont ensuite longuement échangé avant les interviews de la FOM, mais la discussion ne semblait pas agitée.
"Le départ n’était pas idéal, j’ai patiné. Mais après le tour 1, quand nous sommes revenus en tête, c’était bien, j’ai géré les pneus en sachant que s’il pleuvait encore, 24 tours sur les intermédiaires étaient très longs" a déclaré Verstappen.
Il explique que cette gestion lui a permis de ne pas réfléchir à un possible arrêt : "On a fait attention. Les slicks auraient été très rapides en fin de course, mais pour nous, si loin en tête, ça n’aurait pas eu de sens de s’arrêter. Donc je me suis accroché avec les pneus intermédiaires."
Interrogé sur son moment de tension avec Pérez, Verstappen relativise et explique qu’il a juste eu peur sur le moment : "Oui c’était un peu dangereux à la sortie du virage 1, quand vous êtes envoyé dans l’herbe c’est très glissant, mais j’ai gardé le contrôle."
Pérez s’excuse de l’accrochage évité en début de course
De son côté, Pérez n’a pas du tout parlé du fait que Verstappen l’ait tassé contre le mur au départ, ou du dépassement autoritaire de son équipier à l’épingle. Il s’excuse en revanche de l’avoir presque mis dans l’herbe et explique ne pas l’avoir vu.
"On a pris un bon départ, je me suis battu avec Max puis j’ai perdu une place face à Nico [Hülkenberg] qui était très fort en début de course, et j’ai eu des difficultés à le dépasser" a déclaré le pilote mexicain.
"Je pense que Max était en colère que je l’ai touché dans le virage 2 mais je ne l’ai pas vu. J’avais pris un mauvais premier virage, j’ai essayé de protéger et dès que j’ai vu qu’il était là j’ai ouvert la trajectoire. On en a bien discuté car même si on était premier et deuxième, la visibilité était très mauvaise."
Le Mexicain admet ne pas avoir attaqué après s’être emparé de la deuxième place : "Oui je pense qu’une fois que j’ai dépassé Nico, je voulais gérer les pneus pour être sûr d’atteindre l’arrivée. Car il aurait été facile que tout se passe mal, surtout que beaucoup de pilotes passaient les pneus slicks."