Avec l’arrivée de nouvelles Formule 1 cette saison, les pilotes ont forcément beaucoup de travail à effectuer pour s’adapter et comprendre ces monoplaces qui n’ont plus grand chose à voir avec celles de 2021.
Carlos Sainz admet par exemple qu’il n’est pas encore totalement à l’aise à bord de sa Ferrari et que chaque circuit pourrait amener son lot de défis.
"Pour être tout à fait honnête, pas encore. L’année dernière, je savais exactement ce que je devais faire pour aller plus vite sur chaque circuit, quoi faire avec la suspension, l’aérodynamique et tout le reste."
"Avec cette voiture, j’en sais très peu. Nous avons connu de bons essais hivernaux et notre voiture était encore très similaire durant la première course. Nous l’avons développée, avons trouvé les bons réglages pour Bahreïn mais je ne sais pas du tout quels sont les réglages qui fonctionneront à Djeddah, si nous allons avoir besoin de les modifier en profondeur ou non."
"Je pense donc que nous avons besoin de quelques courses et de temps pour expérimenter davantage, essayer différentes directions et nous verrons ainsi ce qui fonctionne le mieux pour la voiture et pour moi en tant que pilote."
Max Verstappen a dressé un constat similaire et a lui aussi encore besoin de temps pour comprendre pleinement sa RB18.
"Je pense savoir quoi faire pour aller plus vite, mais ce n’est pas encore concret. J’essaye de trouver davantage d’équilibre, mais le poids de ces voitures les rend difficiles à paramétrer."
"Bien sûr, ça dépend aussi des circuits. Il y a plus de virages lents à Bahreïn et la piste est très dure avec les pneus. Ces vitesses lentes ne sont pas fantastiques."
"Ici c’est complètement différent. C’est un circuit en ville et l’adhérence n’a rien à voir, et il y a également beaucoup plus de virages rapides, il faut donc trouver autre chose sur la voiture. J’espère que ça fonctionnera partout pour nous mais il est encore trop tôt pour le savoir."