Juste avant le Grand Prix d’Espagne, une journée d’essais privés à Imola a été organisée par Red Bull Racing avec Max Verstappen au volant.
Conformément à la règlementation, Verstappen roulait dans une RB18 d’il y a deux ans – mais correspondant au nouveau règlement aérodynamique de 2022, à effet de sol.
Cela a eu le don d’agacer Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari, qui y a clairement vu une possibilité de développement alors que ces tests sont plutôt destinés aux jeunes pilotes (à lire ici).
Interrogé sur cet agacement, Verstappen a souri en Autriche aujourd’hui et ironisé !
"Nous avons fait des essais avec la voiture 2022, ce qui est bien sûr autorisé cette année, et je voulais juste retrouver mes références car cela fait un moment que je conduis cette voiture de 2024 et je n’avais pas conduit la 2022."
"Et c’est aussi une piste amusante, Imola. Nous avons passé une bonne journée."
"Il faisait beau et chaud aussi, et cela m’a rafraîchi la mémoire de me rappeler comment cette voiture se comportait par rapport à celle-ci."
Le Néerlandais a soigneusement évité le mot développement.
Charles Leclerc, pilote Ferrari, a lui aussi eu droit à un essai d’une F1 de 2022. Mais le Monégasque défend ce qui a été fait dans son cas.
"Oui, nous l’avons aussi fait. Mais c’était avant le début de saison, quand il y a de bonnes possibilités de rouler. Evidemment, c’est une possibilité d’essayer de comparer avec une nouvelle voiture qui arrive un peu après, ce qui est toujours utile, mais en tant que pilote, le but est clairement de retrouver le rythme après l’hiver, avant les essais réels. C’est ce que nous avons fait."