Après les qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne, Max Verstappen a été accueilli par des huées. Le pilote Red Bull n’a pas de problème avec cela, mais le clan Mercedes F1 s’en est ému, à commencer par Lewis Hamilton.
"Je dirais que nous n’avons pas besoin de huer. Nous avons tant de super fans, ils ressentent vraiment les émotions. Mais je ne suis pas d’accord avec le fait de huer car je ne pense pas que nous ayons besoin de le faire" a déclaré Hamilton.
Son directeur, Toto Wolff, s’est également ému du comportement de certains fans : "Je pense que nous ne devrions voir de huées dans aucun sport. C’est quelque chose d’antisportif. Il est évident que nous adorons le soutien que reçoivent les pilotes et les équipes ici, cet enthousiasme est fantastique."
"Mais si vous n’aimez pas les autres restez silencieux, je pense que ce serait le mieux. Les huées, je pense qu’aucun pilote ne les mérite peu importe ce qui s’est passé l’année dernière, peu importe de quel compétition il s’agit."
S’il s’est avéré "déçu" par les huées, Verstappen a assuré qu’il n’en tenait pas rigueur au public. Le pilote Red Bull n’est pas blessé ou touché par ces manifestations hostiles.
"Mais pour le reste, s’ils veulent huer, ils peuvent le faire" a déclaré le Néerlandais. "Je veux dire, ça ne va rien changer pour moi. Peut-être que certains d’entre eux ne m’aiment pas, mais c’est très bien. Ils ont tous leur propre opinion. Je m’en fiche."
Verstappen ne veut pas pour autant que les fans qui viendront le soutenir en Autriche huent Lewis Hamilton : "Encore une fois, cela ne me dérange pas. Ils n’ont donc pas besoin de faire ça pour moi. Ce n’est pas comme si ça me donnait un pouvoir supplémentaire ou quelque chose comme ça."
Le champion du monde ne veut juste pas être importuné par ses détracteurs dans le paddock ou aux abords du circuit : "S’ils me dérangent là-bas, je les chasserai à coups de pied. C’est comme ça. C’est assez nouveau que des choses comme ça arrivent en Formule 1."
"Mais je me concentre sur ce que je dois faire, aller vite sur la piste. Je ne suis pas non plus du genre à forcer quelqu’un à s’exprimer contre cela. Mais si ça avait été l’inverse, j’aurais eu une centaine de questions de la presse anglaise à ce sujet. Ici, j’en ai une."