Alors que la saison s’apprête à débuter à Melbourne, Max Verstappen ne sait pas encore s’il aura le matériel nécessaire pour prétendre au titre mondial – il ne lui reste d’ailleurs plus que cette année pour devenir le plus jeune champion de l’histoire, et battre ainsi le record de Sebastian Vettel.
Le Néerlandais ne cache bien sûr pas que son but principal est de « gagner le championnat. »
Mais 2020 sera-t-elle enfin la bonne année pour le pilote Red Bull ?
« Le but est de le remporter cette année – ça a toujours été le même but, au début de chaque année. Nous y travaillons au sein de l’équipe. Mais ce ne sera pas facile. Nous allons donner tout ce que nous avons, pour sûr » poursuit Max Verstappen.
Le titre est-il, pour le pilote Red Bull, une obsession dans chacune de ses pensées ? Y pense-t-il toujours ?
« Je n’y pense pas trop souvent, mais assez rapidement après les essais hivernaux et les premières courses, vous savez s’il sera possible ou non de se battre pour le titre. Donc, je reste très détendu et nous allons attendre de voir le début de saison. Nous n’abandonnerons pas car cela doit être notre objectif - ou sinon, nous pouvons tout aussi bien rester à la maison... »
Y a-t-il un Grand Prix que Max Verstappen redouterait en particulier dans cette course au titre mondial ? Au vu des dernières saisons, où a-t-il éprouvé le plus de difficultés ?
« Monaco, à plusieurs reprises – c’est assez facile à choisir. 2018 n’a pas été une bonne année car nous aurions dû être premier et deuxième avec Red Bull. J’ai fait des erreurs [crash en EL3, qualifications manquées] et pendant toute la course, je doublais les gens et je revenais dans les points. Et je perdais du temps, car on ne peut pas dépasser aussi facilement. J’ai terminé à la 9e place, c’était tout. Pour moi, c’était horrible. Je n’aimais pas du tout ça parce que nous savions qu’un podium aurait dû être facile avec notre voiture. Nous étions beaucoup plus rapides et j’avais dû partir dernier et essayer de remonter à travers le peloton, ce qui est amusant si vous pensez pouvoir revenir en tête mais à Monaco, c’est presque impossible. »
Dans cette quête du titre mondial, Max Verstappen peut toutefois s’appuyer sur une expérience déjà sensible dans le sport, puisqu’il a dépassé la barre des 100 Grands Prix. Par rapport au Verstappen des débuts, quels sont les principaux changements ?
« Je suis un peu plus détendu à certains égards, je me connais davantage, je sais plus ce que je veux, ce dont j’ai besoin. Tout est beaucoup plus planifié aussi. »
Max Verstappen serait-il plus « détendu » ? Son début de carrière, comme certains emportements (la poussette sur Esteban Ocon à Interlagos) lui ont pourtant valu le surnom de Mad Max…
« Je suis très direct et peut-être que certains disent parfois que je suis trop honnête, mais c’est comme ça que je suis. Les gens disent parfois que je suis arrogant, mais ils se trompent, ils ne pensent pas à tout le désir que j’ai de gagner, et au fait que je crois en moi pour y arriver. Je suis vraiment un gars très franc. Bien sûr, il y a eu des moments où je me suis demandé "Est-ce que je veux vraiment faire ça ? Est-ce que ça doit être comme ça ?" Alors oui, ne vous inquiétez pas, tout ira bien si vous savez ce que vous voulez. »
Retrouvez toutes les photos de la journée de mercredi à Melbourne dans notre galerie mise à jour régulièrement.