Très dur avec son fils, en même que très protecteur, Jos Verstappen a désormais pris un peu de recul dans le quotidien de Max. Jos a inculqué tout ce qu’il savait à l’actuel pilote Red Bull, qui pourtant, depuis 2016 dans son équipe, n’a jamais pu vraiment lutter pour le titre mondial.
Mais ce n’est qu’une question de temps (et sans doute de voiture). Car Jos Verstappen en est persuadé, comme il l’a dit dans un podcast pour Red Bull, Max est de la sève dont on fait les champions.
« J’espère qu’un jour il sera champion du monde, il a encore beaucoup de temps pour cela. Je suis sûr que ce jour viendra. S’il obtient la voiture pour être champion, il sera champion. »
Max Verstappen est-il d’accord avec son père ? Trouve-t-il qu’il lui met trop de pression ?
« Non, j’attends l’occasion de me battre pour le championnat. Chaque année, vous devenez un meilleur pilote. J’aime gagner des courses. C’est ce que vous faites à la fin. »
« Bien sûr, Mercedes est un peu trop dominante en ce moment, mais nous n’essayons pas de perdre trop de points en route, et ensuite nous verrons ce qui se passera. Il se passe beaucoup de choses dans les courses. »
Très combatif, voire agressif en cours, Max Verstappen dit avoir hérité ce trait de son père.
« Oui, absolument. Je peux être agressif, mais de mon côté, c’est une agressivité contrôlée. J’aime bien faire la course de manière dure, comme mon père. Je pense que j’ai un peu plus de finesse dans mon style de conduite. Mon père voulait que je sois meilleur que lui, alors on a essayé de travailler là-dessus. »
Jos ne prend pas ombrage du commentaire de son fils et reconnaît que le fer de lance de Red Bull est un peu plus réfléchi que lui.
« Il utilise plus sa tête et son style de conduite est plus fluide. Quand je voyais qu’il prenait un virage de manière trop violente, je restais là et je lui disais de conduire plus proprement et de prendre le plus de vitesse possible dans les virages. Nous avons pratiqué cela quand il était très jeune. »
Pour l’anecdote, Max Verstappen est devenu le Néerlandais à avoir pris le plus de départs en F1, devant... son père.
« Je m’en fous un peu, du nombre de départs. L’objectif a toujours été de gagner des courses et de se battre pour le championnat, donc si vous faites cela, il est normal d’espérer faire 200 ou 300 courses en Formule 1. Ce n’est que le début. »