Comme son directeur chez Red Bull, Christian Horner, Max Verstappen ne s’est pas montré surpris que Mercedes F1 décide de porter réclamation pour deux points précis après l’arrivée.
Le vainqueur du Grand Prix d’Abu Dhabi est accusé par l’équipe rivale d’avoir dépassé légèrement Lewis Hamilton sous régime de Safety Car. L’autre réclamation porte sur le déroulement de la neutralisation, qui n’a pas respecté les points que précise le règlement.
"Je n’ai pas grand-chose à dire à ce sujet" a déclaré celui qui venait d’être déclaré champion du monde après l’arrivée, sous entendant que Mercedes F1 agissait dans la continuité de ses protestations précédentes. "Je pense que ça résume bien cette saison."
Verstappen juge que la décision de relancer la course par Michael Masi au 58e tour était bonne pour éviter de terminer sous Safety Car. En réalité, il aurait fallu que la direction de course prenne la décision beaucoup plus tôt de laisser passer les retardataires.
"Tout était clair, alors pourquoi faire un autre tour derrière la voiture de sécurité ? Quand tout est clair, il est clair que vous devez libérer la piste, donc je pense que c’est un bon point de vue de la direction de course. Bien sûr, maintenant ça fonctionne pour moi, mais ça peut aussi marcher contre moi. J’en suis conscient."
Interrogé sur le fait qu’il ait dépassé l’aileron avant de Lewis Hamilton pendant la période de Safety Car, Verstappen a expliqué qu’il voulait "réagir à ce que Hamilton faisait" et tenait à "ne pas être trop loin."
"Je pouvais voir qu’il luttait pour que les pneus durs chauffent, et j’avais une bonne adhérence, donc je pouvais rester relativement proche. Et bien sûr, avec les pneus tendres, dans ce tour, vous pouviez clairement voir que j’avais plus d’adhérence."
Tout s’est finalement joué dans le virage 5 avant les deux lignes droite, Verstappen essuyant un dernier assaut de Hamilton au virage huit, en vain : "Il restait toujours le virage 5 deux très longues lignes droites où il avait une chance de revenir. Tout était assez serré entre nous."