Max Verstappen pense que les rivaux de Red Bull tentent de déstabiliser l’équipe mais il dit que c’est "typique de la Formule 1".
Red Bull se lance dans la saison 2024 de Formule 1 à la recherche d’un quatrième titre consécutif pour le Néerlandais, ainsi que d’une troisième couronne de suite chez les constructeurs.
Ils entament la nouvelle saison avec une Red Bull R20 assurément compétitive mais aussi sous un gros nuage noir avec Christian Horner faisant l’objet d’une enquête pour comportement inapproprié présumé, Ferrari cherchant en coulisses à faire venir Adrian Newey ou Pierre Waché, et Zak Brown appelant à la fin de la collaboration entre les deux équipes Red Bull.
Ce sont des gros titres dont l’équipe pourrait se passer alors qu’elle se prépare à défendre les titres mondiaux.
"C’est une tactique constante, qui est toujours utilisée. Cela ne s’applique pas seulement à cette histoire (avec Christian Horner), mais cela a toujours été le cas et c’est typique de la Formule 1. Ces choses sont 100% typiques de la F1."
Il admet ouvertement que Red Bull ferait de même si les situations étaient inversées, notamment pour recruter du personnel.
"Oui, vous essayez toujours de tirer votre propre avantage de quelque chose et vous essayez toujours d’attirer des personnes d’autres équipes. Cela a du sens."
En ce qui concerne le fait que Ferrari cherche une fois à recruter Newey (ou Waché s’ils ne peuvent pas le signer), Verstappen ne nie pas et dit que cela fait partie du jeu de la F1.
"Des choses comme ça arrivent tout le temps. Mais nous le faisons aussi. Nous avons désormais également notre propre programme moteur et pour cela, nous faisons également appel à des personnes d’autres équipes. C’est et ce sera toujours une chose en Formule 1."
"De quoi me faire doute ? Non. Ce n’est pas quelque chose qui me fait penser ’oh merde, qu’est-ce qui se passe ici’. Non, c’est en fait très standard en Formule 1."
Verstappen a révélé qu’il avait parlé avec les ingénieurs visés, en plaisantant : "Absolument, alors je leur ai dit ’tu dois rester, je sais où tu habites (rires)’."