Max Verstappen en est désormais à 7 victoires consécutives en F1 et surtout, Red Bull, avec 12 victoires d’affilée, à cheval sur l’an dernier, a effacé un vieux record : celui de 11 victoires consécutives en F1 (record établi par McLaren lors de la légendaire saison 1988).
Le Néerlandais a mené tous les tours en Hongrie hier, même s’il partait de la 2e position. Et il a fini avec plus de 30 secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris…
« Ce fut un jour presque parfait » témoignait-il après l’arrivée.
« Et ce dès le départ, où j’ai eu un bon élan, pour une fois, et oui, nous avons ensuite pu prendre soin des pneus assez bien. Chaque relais a juste creusé un peu plus l’écart, et la voiture était honnêtement très agréable à conduire, donc fondamentalement, avec l’équilibre que j’avais en qualifications, cela a en fait très bien fonctionné. »
« Bien sûr, c’est très agréable de travailler avec toute l’équipe et de connaître ce genre de succès. Je pense que les gens oublient probablement à quel point il est difficile de gagner 12 fois d’affilée. Même lorsque vous avez la voiture la plus rapide. Il est facile de faire des erreurs - ou d’avoir un week-end sans - mais jusqu’à présent, bien sûr, il y a eu des week-ends où l’écart était probablement un peu plus faible que ce que nous aurions souhaité. Mais nous avons aussi eu quelques week-ends où nous nous sommes surpris nous-mêmes et où nous avons fait une très bonne course, par exemple. »
« Donc, oui, j’espère que nous pourrons continuer sur cette lancée, continuer à essayer d’apprendre de la voiture, des évolutions que nous apportons à la voiture, aussi pour l’année prochaine. »
« Il est très rare qu’on connaisse de si bonnes journées, comme hier. Je pense que l’année dernière, Spa, par exemple, était probablement une journée assez similaire à ça - mais bien sûr, j’avais alors dû partir de l’arrière. Normalement, ce n’est pas aussi facile ou évident. »
Où s’arrêtera Max Verstappen, qui compte désormais 44 victoires ? Va-t-il largement dépasser les 51 de Prost à la fin d’année ?
« J’espère que je ne resterai pas à 44. Ce serait terrible. Oui, il faut que j’atteigne rapidement les 45. »
Le départ s’annonçait chaud entre Lewis Hamilton, le poleman, et Max Verstappen, 2e. Mais sans aucun conteste, l’élan du Néerlandais était meilleur.
« Oui, dès que j’ai relâché l’embrayage, j’ai immédiatement senti que je n’avais pas de patinage comme à Silverstone. J’ai fait une bonne course, puis j’ai su que j’avais l’intérieur et que ce serait mon virage, le Virage 1. Nous avons freiné assez tard, mais ensuite, j’ai fait ce que j’avais à faire dans le Virage 2, et à partir de là, j’ai pu augmenter le rythme petit à petit. »
Comment expliquer l’écart de rythme entre le samedi et le dimanche ?
Sur un tour, il est clair cependant que Red Bull n’a pas une voiture aussi compétitive qu’en course. Et le Hungaroring a comme exacerbé ces caractéristiques visibles depuis plusieurs Grands Prix.
Est-ce un sujet d’inquiétude pour Max Verstappen ? Comment l’expliquer ?
« Nous avons essayé plusieurs choses avec la voiture en termes de réglages lors des qualifications, ce qui a probablement très bien fonctionné pour la course. Mais nous avons essayé tellement de choses tout au long du week-end… et cela n’a jamais fonctionné sur un seul tour. Il se peut donc que nous n’ayons pas réussi à faire fonctionner correctement nos pneus sur un tour. Parce que vous savez, en course, la voiture fonctionne sous des températures plus élevées plus longtemps, les températures montent plus. »
« Donc oui, vous avez besoin d’un équilibre très différent pour cela. En fait, en qualifications il y avait beaucoup de sous-virage. »
« Tandis que la course fut disputée avec des températures plus chaudes, donc probablement que tout est venu à moi de toute façon. Et c’est pourquoi j’ai probablement eu un si bon équilibre en course. »