Célébrant son deuxième titre mondial en marge du gala de la FIA, Max Verstappen a été interrogé sur ses victoires de la saison 2022 de F1. Amené à désigner le succès qui l’a le plus marqué cette année, il a choisi le Grand Prix de Belgique.
"Spa, juste à cause du week-end que l’on a eu" a répondu Verstappen. "On a mis la voiture sur la piste et tout fonctionnait parfaitement, je n’ai pas eu à toucher la voiture et on était très loin devant les autres."
Après un duel acharné contre Lewis Hamilton en 2021, il a affronté Charles Leclerc, à distance néanmoins par rapport au pilote Mercedes F1. Interrogé sur les différences entre ses deux rivaux et celui qu’il préfère, il a expliqué apprécier les caractères différents face à lui.
"Tout le monde est différent dans la manière dont il se comporte et se bat en piste. Et c’est ce qui rend la chose intéressante car si tout le monde se comportait de la même manière, ce serait ennuyant."
"Il y a beaucoup de bons pilotes, mais si tout le monde était pareil, ça ne serait pas excitant à regarder. On doit saluer la quantité de talents que nous avons dans le monde, et spécialement en Formule 1."
Des progrès en "maturité" pour Verstappen
Verstappen pense avoir progressé dans plusieurs domaines cette année, et notamment dans sa conscience du besoin d’assurer un maximum de points. Après l’abandon de Bahreïn, il savait qu’il ne devait commettre aucune erreur.
"En tant que pilote, on progresse chaque année, on apprend ce qu’on peut faire mieux. Quand on lutte pour le titre, on sait qu’on doit marquer des points à chaque course, et c’est pour cela que c’était difficile en début d’année, avec ces abandons."
"De là, je savais que je ne pouvais pas me permettre une seule erreur, au moins de mon côté, dans le cas où nous ayons un abandon. C’est pour ca que j’ai voulu être propre, éviter les erreurs autant que possible, c’est ce que je me suis demandé à chaque fois que je montais dans la voiture."
Christian Horner, son directeur chez Red Bull, a lui aussi constaté des progrès chez son pilote : "Je pense que Max, après avoir gagné le premier titre, a fait un pas en avant. Il a eu plus de maturité, plus de sang-froid, et il a signé d’incroyables victoires sous pression."
"Quand on repense à des courses comme Djeddah, Miami ou Montréal, c’étaient des moments énormes. Comme Checo à Singapour. Nous n’avions pas la meilleure voiture en début de saison, et Max nous a permis de rester dans le coup, il était très rapide et a saisi toutes les opportunités qui se présentaient."