Max Verstappen l’avait déjà dit : il est désormais capable d’accepter des résultats qui pourraient être une déception, mais qui traduisent un travail optimal. Lutter contre les Mercedes provoque parfois l’apparition d’un plafond de verre, et il sait désormais se contenter d’une troisième place, sans être frustré d’avoir manqué la victoire.
"Vous ne voulez pas ruminer votre frustration en essayant d’obtenir des résultats qui ne sont pas possibles, c’est ce que j’essaie de faire" explique Verstappen. "Je continue à me surpasser, à essayer d’obtenir le meilleur résultat possible avec ce qu’offre la voiture."
"Chaque week-end, c’est la même chose. Je sais que je ne peux pas me battre pour le championnat cette année, même si parfois il semblait que nous étions un peu plus proches. Mais il y a aussi les abandons que nous avons eus, qui nous ont vite mis hors jeu. J’apprécie désormais une deuxième ou troisième place."
En Emilie-Romagne, il a montré de meilleures performances et révèle avoir pris plus de plaisir : "J’ai beaucoup apprécié Imola où j’étais finalement un peu plus près d’eux, à un ou deux dixièmes au tour."
"Cela permet d’être motivé pour essayer de rester avec eux, et de dépasser les capacités de la voiture, puisque je sais normalement qu’ils prennent trois ou quatre dixièmes au tour. Je suis un peu dans le no man’s land, ce qui n’est pas ce qu’on cherche."
"C’est bien d’être sur le podium mais au final, on sait qu’on y est comme troisième gars. C’est un peu comme tenir la chandelle à un dîner, ce n’est pas agréable. Je préfère être celui qui a un dîner romantique plutôt que tenir la chandelle."
Éliminé de la course à cause d’une crevaison, il n’a pas eu l’explication de l’origine de celle-ci : "Je suppose qu’ils sont toujours en train d’enquêter. En regardant les vidéos avec l’équipe, nous n’avons rien vu de bizarre ou de débris que j’aurais percutés, mais ils vont enquêter davantage et nous verrons ce qu’il en est."