En début de carrière, Max Verstappen passait souvent pour le « bad-boy » de la F1 ; chez Toro Rosso, plusieurs de ses manœuvres étaient controversées, notamment quand il défendait en changeant de trajectoire.
Depuis, le pilote Red Bull s’est quelque peu assagi. Il assure néanmoins qu’il n’a pas changé d’état d’esprit au moment de croiser le fer avec d’autres F1 en piste.
« Je ne veux pas paraître arrogant ou irrespectueux envers les autres, mais je suis déterminé à gagner et je n’abandonnerai pas » a ainsi lancé Max Verstappen.
« Comme pour les dépassements. Si je dois toucher une voiture, je la toucherai. Ce n’est pas comme si je devais tout faire, toujours, de la manière la plus propre possible. »
Max Verstappen, comme Kevin Magnussen par exemple, ne se soucierait-il pas de l’image qu’il renvoie ?
« Si, au terme de ma carrière, j’aurai gagné cinq titres, sans être, peut-être, la personne la plus appréciée, alors, pour moi, peu importe… Parce qu’au bout du compte, c’est la victoire qui compte seulement. »
« Cela peut sembler arrogant, mais ce n’est pas ce que je veux. Je ferais n’importe quoi… ou tout pour gagner. Si c’est un peu, non pas sale, mais plutôt viril, je le ferai. Je ne suis pas là pour être la personne la plus appréciée. »
Quelle serait la frontière entre un pilotage sale et un pilotage plutôt viril ?
« Un pilotage sale… je me référerais aux manœuvres de Michael Schumacher, sur Damon Hill et Jacques Villeneuve [pour l’obtention du titre mondial]. Là, par deux fois, c’était franchir les bornes. Mais avoir un combat dur, des petites touchettes, freiner plus tard, être à la limite, c’est OK. Dire ‘OK, cette voiture va me doubler, je vais juste lui rentrer dedans’, c’est une mentalité différente. »