Pour la deuxième fois en trois courses, Max Verstappen écopera de pénalités sur la grille. Honda, qui entend assurer la fiabilité pour le Grand Prix du Japon, a décidé de procéder à des changements de pièces sur les quatre voitures motorisées par le Japonais. Max Verstappen devrait ainsi écoper de cinq places de pénalité.
N’est-il pas frustré par cette situation qui l’empêche régulièrement de défendre ses chances à la régulière ?
« J’aime être équipé de nouveaux moteurs » a plaisanté le pilote Red Bull dans le paddock de Russie. « Ces nouveaux moteurs semblent bien sympathiques. »
« Nous nous sommes dit : pourquoi pas le faire ? Car je ne pense pas que ça nous gênera beaucoup à Sotchi. Nous ne partons pas de l’arrière de la grille, nous prenons cinq places de pénalité. C’est pourquoi nous avons fait ce choix. L’an dernier, nous étions partis du fond de la grille, et dépasser ne semblait pas un problème ici. Peut-être que les équipes du milieu de grille sont un peu plus compétitives cette année, mais je pense que tout devrait bien se passer. Vous pourriez perdre un peu de temps sur les gars devant, mais de manière réaliste, je pense qu’on se qualifierait toujours 4e ou 5e, donc ça ne fera pas beaucoup de changements. »
Max Verstappen n’a plus grand-chose à jouer en cette deuxième moitié de saison, au contraire de son coéquipier Alexander Albon et de Pierre Gasly. Les deux jeunes pilotes vont s’affronter pour savoir qui aura le droit de faire équipe avec le Néerlandais l’an prochain.
L’homme fort de Red Bull a-t-il une petite préférence ?
« Albon est bon, j’apprécie de travailler avec lui, il est très détendu. Mais ce n’est pas différent de Pierre. J’aime aussi vraiment travailler avec lui, c’est un gars très sympathique. Je suis vraiment heureux que Pierre soit maintenant chez Toro Rosso, dans le sens où il a eu une bonne performance à Singapour, donc bien sûr, il est plus à l’aise, plus en confiance. Mais je pense qu’avec Alex, nous avons conduit jusqu’à présent la voiture de manière assez similaire. Tout le monde a son propre style, mais je pense que nous avons besoin de mêmes choses. C’est aussi important pour l’équipe. »
« C’est à l’équipe de prendre sa décision, je ne suis pas celui qui pourra décider. Je ne veux pas l’être de toute façon, parce que je ne me soucie pas de l’identité de mon coéquipier l’an prochain. Red Bull, ce sont eux les boss, ils décideront. »