Max Verstappen ne s’est pas encore complètement engagé à participer à la cérémonie de remise des prix de la FIA en décembre à Kigali, au Rwanda.
Le Rwanda n’est pas seulement un des principaux prétendants à un futur Grand Prix d’Afrique, il a également été désigné comme le théâtre de la remise des prix de fin de saison de la FIA, obligatoire pour les pilotes de haut niveau comme le triple champion du monde.
Les relations de Verstappen avec le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, sont actuellement tendues, après sa pénalité à Singapour pour avoir utilisé le mot "fuck" lors d’une conférence de presse de la FIA.
Le Néerlandais et Ben Sulayem n’ont pas encore clarifié les choses, même si quelques mots ont été échangés après la course en parc fermé.
"Je n’ai rien dit de plus que ’bonjour’," a révélé Verstappen. "Je n’avais pas grand-chose à dire."
Mais cette tension n’est pas la raison pour laquelle Verstappen n’est pas à 100 % déterminé à se rendre au Rwanda en décembre pour récupérer le trophée de champion du monde... ou de vice-champion (si Norris le bat).
"Nous devons juste attendre et voir si tout va bien là-bas," a confirmé Verstappen, faisant référence à l’épidémie du virus mortel de Marburg au Rwanda.
"S’il n’y a rien de dangereux, ce ne sera pas un problème."
Il a toutefois admis que le risque de maladie ne le préoccupait pas uniquement.
"Les gens là-bas paient pour l’organiser. Pour moi, ce n’est pas tant le fait que cela se déroule là-bas qui pose problème, mais le fait que chacun doive venir à ses frais."
"Ecoutez, pour moi, ce n’est pas un problème bien sûr, mais les pilotes de karting et d’autres catégories n’ont peut-être pas cet argent et doivent tout payer eux-mêmes."
"S’ils veulent organiser l’événement à Tombouctou, je pense que c’est bien, même s’il serait bon que l’on étudie la question et que l’on rembourse les frais. Les pilotes sont invités, bien sûr, mais ils sont aussi obligés d’y aller. Et ensuite, il faut payer soi-même ?"
"Je pense que c’est un peu injuste."