Max Verstappen était apparu plus en difficulté que prévu en essais libres à Bahreïn, notamment en EL2. Mais le pilote Red Bull aura réussi à surmonter ces difficultés passagères pour signer la pole devant Charles Leclerc et George Russell, même si la Ferrari avait le potentiel pour aller chercher le meilleur temps en Q3.
Le concept de la RB20, véritablement révolutionnaire, a donc été validé par la vérité de la piste : est-ce un gros soulagement pour Max Verstappen après les essais hivernaux ?
« Les essais ont été très bons, mais il y a eu beaucoup de vent jusqu’à présent, ce week-end, et il a été un peu plus difficile de trouver l’équilibre de la voiture. »
« Je pense que nous avons trouvé de bonnes améliorations sur la voiture et c’est ce qui nous a permis de faire ce tour en qualification. »
Contrairement à Charles Leclerc, Max Verstappen a su bien progresser de la Q2 à la Q3 : comment a-t-il fait ? Les tendres neufs expliquent-ils tout ?
« J’avais juste un peu plus d’adhérence. Le premier tour, je n’ai pas vraiment eu de bonnes sensations. Les pneus n’ont jamais vraiment pris vie. Et puis dans le dernier tour, oui, je me suis senti plus à l’aise dans le Virage 1. »
« En général, on regarde toujours les concurrents pour savoir s’ils sont meilleurs dans tel ou tel virage. Il y a donc toujours une discussion pendant toute la durée des qualifications. Vous devez trouver un peu plus de temps ou vous débrouiller seul. Vous savez, peut-être que vous avez le sentiment que dans un virage particulier, vous ne trouvez pas encore le bon équilibre et vous essayez de corriger cela. »
Max Verstappen avait l’avantage dans le premier secteur, et Charles Leclerc dans les deuxième et troisième (secteurs qui nécessitent un peu plus d’appui). Quelle conclusion en tirer ?
« Le deuxième secteur, peut-être pas tant que ça. Mais sur le dernier secteur, oui, tout le week-end a été marqué par cette faiblesse. Donc, oui, je n’ai pas pu aller plus vite. C’est ce que la voiture me donnait. »
Y a-t-il 3 dixièmes d’écart entre les F1 de Red Bull et Ferrari ? Sur un tour, cela semble plus serré que cela...
« C’était une qualification très serrée et je pense que les conditions étaient également très délicates avec le vent tout au long du week-end. Donc, oui, si vous êtes à l’aise immédiatement, vous pouvez trouver un dixième, un dixième et demi dans un virage. Et je pense que cela a été bon pour nous en Q2, Q3, surtout en Q3, je dirais. On a toujours un peu progressé. »
« On pouvait voir que les écarts étaient très serrés et on ne savait jamais vraiment qui allait être en pole avant la Q3. Je pense donc que c’était très excitant à voir. »
Max Verstappen a dû aussi gagner un petit dixième grâce à l’aspiration, donnée par la McLaren F1 d’Oscar Piastri.
« J’ai dû le laisser passer parce qu’il n’y avait pas assez d’espace. Je l’ai donc suivi un peu dans le Virage 1, ce qui m’a permis de gagner un peu de temps, mais pas autant que l’écart sur Charles. »
Les problèmes de passage de rapport, qui étaient déjà présents l’an dernier, ont continué d’embêter aussi le pilote de Milton Keynes ce week-end...
« C’est quelque chose qui existe depuis un certain temps, mais on essaie toujours d’optimiser ces choses-là. Mais ce n’était pas vraiment derrière le problème d’équilibre de la voiture. Il s’agissait simplement d’essayer de la placer dans la bonne fenêtre avec l’essieu avant et l’essieu arrière. Sur un circuit comme celui-ci, qui est assez dur pour les pneus, le tarmac est très agressif et une petite glissade ou un blocage de pneus peut vous coûter beaucoup de temps au tour. Il s’agit donc de petites choses qui peuvent améliorer considérablement la voiture. »
Verstappen prévoit des écarts assez serrés en Grand Prix
C’est l’heure désormais de la course : l’avantage en longs relais de Red Bull est-il aussi considérable que la concurrence le craint ?
« Nous avons fait pas mal de longs relais maintenant, à tel point qu’on s’en lasse presque. Oui, je suis convaincu que nous avons une bonne voiture de course, mais en longs relais, on l’a vu vendredi, les écarts sont faibles et serrés. Et c’est une question d’attention aux détails - et cela fera la différence également demain. »
« J’ai l’impression que la concurrence s’est rapprochée, parce que jusqu’à la qualification, je n’avais pas un bon sentiment, alors que l’année dernière c’était un peu mieux, nous étions un peu plus forts tout au long du week-end. Alors oui, nous verrons comment cela évoluera. »
« Bien sûr, il y aura un peu moins de vent. C’est peut-être un peu plus agréable à conduire. Mais oui, c’est toujours excitant ici avec le dénivelé et les nombreuses opportunités de dépassement et de course en général. »