Red Bull est, avec Williams, l’équipe la plus performante lors des arrêts aux stands – l’équipe autrichienne a même battu à plusieurs reprises le record de l’arrêt le plus rapide, descendant sous les deux secondes.
Max Verstappen est bien conscient de ce qui constitue, pour lui, une force très utile en plein milieu d’une course. Mais comme il l’a confié, l’arrêt qui l’a le plus impressionné n’était pourtant pas le plus rapide : le pilote Red Bull remonte en effet à sa première année avec l’équipe, à Austin 2016, pour démontrer combien le « pit crew » de Red Bull est sûrement le meilleur du plateau.
« Toute mon équipe de mécanos est très bonne. Ils sont également très rapides, même lorsqu’ils doivent parfois réparer la voiture. »
« Les arrêts au stand de Red Bull sont incroyables. Nous avons le record du monde de l’arrêt le plus rapide, mais pour en arriver là, il faut beaucoup d’entraînement avant. C’est très impressionnant. »
« A Austin 2016, au Grand Prix des Etats-Unis. Tout se passait bien et j’étais quatrième. Mon ingénieur m’a dit à la radio de pousser et à l’époque, cela signifiait généralement que j’allais faire un arrêt au stand très vite. Il m’a dit ça, j’ai fait mon tour et je suis rentré aux stands. Pendant que j’y rentrais, je me suis rendu compte qu’on ne m’avait jamais demandé à la radio d’entrer. Il [l’ingénieur de course] ne m’avait jamais dit de faire un arrêt au stand. »
« Alors je me suis demandé ce que j’avais fait, j’ai crié très fort. J’ai appelé la radio pour dire que j’allais entrer et que j’étais déjà dans la voie des stands. Les mécaniciens ont très vite trouvé des pneus et sont sortis en courant, et l’arrêt a duré environ huit ou neuf secondes. Malgré mon erreur, c’était quand même un arrêt rapide au stand. Trois tours plus tard, j’ai abandonné à cause d’un problème avec la voiture. Rétrospectivement, c’était peut-être mieux ainsi. Après la course, le Dr. Helmut Marko était bien sûr très en colère contre moi. J’ai admis que j’avais fait une erreur, je n’avais rien d’autre à dire. C’était bien sûr très honteux. »
Il faut dire que selon l’ancien entraîneur de Max Verstappen chez Toro Rosso, Jake Aliker, le Néerlandais avait eu un peu mal, au début, à bien maîtriser la science des arrêts aux stands…
« Verstappen était terriblement mauvais à l’entraînement aux arrêts au stand pendant les séances d’essais libres, j’ai dû travailler avec lui sur son positionnement, parce que chaque centimètre est important pour un mécanicien et peut représenter un dixième de seconde. »
« Pendant la course, Max a toujours été très précis. Ensuite, il a été parfait et avec Red Bull Racing, vous avez une équipe qui est connue pour ses arrêts au stand les plus rapides » conclut Aliker.