Max Verstappen a remporté hier au Grand Prix du Canada la 26e victoire de sa carrière, et sa sixième de cette campagne 2022.
Le pilote Red Bull est revenu sur sa course, dont la dernière partie a été très intense avec une pression de tous les instants mise par Ferrari et Carlos Sainz 16 tours durant.
"C’était une course difficile. Je veux dire aussi que je m’attendais à avoir un peu plus de rythme. Mais nous semblions en manquer un peu par rapport à Carlos."
"C’est bien sûr le seul auquel je pouvais me comparer, avec sa Ferrari. Et c’était un peu plus difficile que prévu. Mais vous savez, nous avons mis en place notre stratégie et pour nous, cela a fonctionné. Comme si c’était la bonne chose à faire. Et à ce deuxième arrêt, bien sûr, j’avais des pneus plus neufs, je me rapprochais de Carlos, mais je n’étais pas sûr de combler complètement cet écart jusqu’à la fin de la course."
"Ensuite, la voiture de sécurité est sortie. Et je n’étais pas non plus très content de cela, car je savais alors, bien sûr, qu’il aurait des pneus neufs derrière moi. Avec un peu plus de rythme par rapport à moi, c’était difficile de défendre. Mais oui, les 15 ou 16 derniers tours, nous étions à fond, poussant à la limite. Et je savais, bien sûr, que je ne pouvais pas faire d’erreur. Mais c’était une bonne course. C’est toujours plus agréable de pouvoir vraiment pousser dans une Formule 1 au lieu de se contenter d’économiser ses pneus."
A-t-il senti Sainz capable de passer à un moment donné ?
"Hmm... pas un vrai essai en termes de dépassement, mais c’était super serré tout le temps. Il était constamment dans mon DRS. Je ne pense pas qu’il ait abandonné une fois, la pression était toujours là. Mais il n’aurait pas fallu qu’il sorte 2 dixièmes de mieux dans l’épingle et moi 2 dixièmes moins bien. Cela se jouait à ça, pas plus !"
Quelle a été la clé pour garder la Ferrari derrière lui pendant ces derniers tours après la voiture de sécurité ? Y avait-il des zones spécifiques de la piste sur lesquelles il se concentrait en plus de l’épingle ?
"Vous devez toujours vous assurer que vous connaissez l’endroit où il aura le DRS, il faut donc une bonne sortie du virage avant - mais il s’agissait simplement de vraiment pousser jusqu’à la limite et de ne pas faire d’erreur en général. Parce que je savais que même dans le secteur 1, si je faisais une petite erreur, Carlos gagnerait un dixième sur moi, et ça aurait peut-être suffi pour se rapprocher ensuite dans la première zone DRS, puis dans la seconde vous savez… Alors oui, c’était une bonne course à la limite. Et j’ai eu mes moments, où j’ai eu un peu de survirage, puis j’ai regardé dans le rétro et Carlos avait aussi ces moments chauds. A la limite tous les deux, c’était bon à voir !"
Verstappen a maintenant 46 points d’avance au championnat sur Sergio Perez, 49 sur Charles Leclerc... Presque l’équivalent de deux victoires.
"C’est encore très long et je sais que l’écart est bien sûr assez grand, mais je sais aussi que ça peut basculer très vite. Au bout de la troisième course, j’avais 46 points de retard sur Charles et on voit aujourd’hui où on est. Donc nous devons juste rester calmes, nous devons nous concentrer, nous devons nous améliorer, car aujourd’hui nous ne sommes pas les plus rapides. Ça oscille un peu, comme le week-end dernier, ça avait l’air bien en course, maintenant ça n’avait pas l’air aussi bien mais nous avons quand même réussi à gagner et je pense que c’est aussi une qualité."
"Nous devons juste travailler avec toute l’équipe pour essayer de trouver de petites améliorations dans la voiture et aussi voir la fiabilité encore parce que Checo n’a pas pu finir la course."