Max Verstappen a bien fait comprendre qu’il était très mécontent de la sanction qu’il a eue de la part de la FIA en répondant a minima lors de la conférence de presse officielle après les qualifications.
Lors de cette conférence qui réunit les 3 pilotes, le Néerlandais, qui s’est vu infliger des travaux d’intérêt général pour avoir dit le mot "Fuck" jeudi, a tenu à riposter à sa manière en répondant à peine aux questions posées.
En voici la retranscription :
À quel point cette première ligne est-elle agréable ?
Max Verstappen : « Oui, je suis très content d’être deuxième aujourd’hui après hier, et je dirais aussi un grand merci à l’équipe pour avoir continué à pousser tout au long du week-end pour améliorer la voiture pour moi. Je suis très heureux d’être sur la première ligne.
Qu’avez-vous changé pendant la nuit ?
MV : Beaucoup.
Pouvez-vous développer ?
Non, je risque une amende.
Dans quelle mesure la course est-elle un pas dans l’inconnu ?
MV : C’est une inconnue.
La conférence de presse a ensuite été ouverte aux médias, Verstappen refusant toujours largement de répondre aux questions.
Dans quelle mesure les changements sont-ils dus à ce que vous avez appris à Bakou ?
MV : Je préférerais que vous posiez ces questions en dehors de la salle de conférence.
Allez-vous parler en dehors de la salle ?
Max ne répond pas verbalement mais hoche la tête et lève le pouce.
Que se passe-t-il si ce comportement déclenche une autre pénalité ?
MV : Pas de commentaire.
Pendant combien de temps pensez-vous ne pas donner de réponses lors de la conférence de presse de la FIA ?
MV : Mais je vous réponds, même si ce n’est pas beaucoup. J’ai un problème de voix.
Verstappen a aussi dit à Tom Clarkson, l’intervieweur officiel : "Ce n’est pas contre toi, ne t’inquiète pas. Je ne veux pas te contrarier."
Verstappen s’explique en dehors de la salle de conférence
C’est donc en dehors de la conférence officielle de la FIA que Verstappen s’est adressé aux journalistes et s’est expliqué sur son comportement.
"Je trouve bien sûr ridicule ce qui se passe. Alors pourquoi devrais-je donner des réponses complètes ? Parce que je pourrais... c’est très facile, apparemment, on obtient une amende, ou on obtient une sorte de pénalité dès qu’on sort malencontreusement un gros mot."
"Je préfère ne pas trop parler, économiser ma voix et je veux dire, nous pouvons aussi faire les interviews ailleurs, si vous avez besoin de réponses aux questions posées."
Verstappen ajoute que la FIA voulait "créer un nouveau précédent. Et les gens ont reçu des avertissements ou une petite amende. Maintenant, avec moi, ils voulaient donner un exemple encore plus grand, je suppose."
"Ce qui pour moi est un peu bizarre, bien sûr. Parce que je n’ai insulté personne en particulier, j’ai juste dit une chose à propos de ma voiture. Mais c’est dans le code, donc ils doivent suivre le livre."
"Je ne veux pas blâmer les commissaires, parce que j’ai eu une très bonne conversation avec eux. Ils doivent juste suivre le code, vous savez, le livre des règles. Je pense qu’ils sont assez compréhensifs, mais c’est difficile pour eux aussi."
"Je pense que ce que j’ai dit n’était pas si malpoli. Et, bien sûr, je comprends que si vous visez quelqu’un, c’est un peu facile. Bien sûr, les émotions peuvent être fortes, mais ce n’est toujours pas acceptable. Je comprends cela, mais j’ai eu l’impression que ce qu’on m’a donné était assez ridicule."
Hamilton et Norris le soutiennent, Lewis appelle au boycott de la punition !
A ses côtés en conférence de presse, Lando Norris a d’abord plaisanté en disant que Verstappen "méritait sa punition" avant de déclarer "je pense que c’est assez injuste, je ne suis d’accord avec rien de tout cela".
Lewis Hamilton a ajouté que c’était "un peu une blague" et a recommandé à Verstappen de ne pas effectuer sa punition de travaux d’intérêt général !
"Je pense que c’est un peu une blague, pour être honnête. C’est le summum du sport. Des erreurs sont commises. Je ne le ferais certainement pas, et j’espère que Max ne le fera pas."